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Annick DESMIER-MAULION
Peintre Plasticienne


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Annick DESMIER-MAULION
blancAnnick DESMIER-MAULIONblancAnnick DESMIER-MAULION Peintre PlasticienneblancAnnick DESMIER-MAULIONblancAnnick DESMIER-MAULIONblancAnnick DESMIER-MAULIONblanc
© Th.Desmier
Les Abeilles et le Jardin - Deux installations au Fort Liedot
Immortalité et résurrection ; il y a deux siècles la symbolique des abeilles annonçait haut et fort le projet impérial Napoléonien.
Citadelle et remparts ; l'ile d'Aix n'était que territoire militaire et terrain d'expériences balistiques.
C'était mal visé. Le projet d'empire mourut prématurément. L'île est devenue jardin posé sur l'océan. De cette heureuse et ironique légèreté de l'histoire devant les projets humains sont nées ces deux installations.
Dans la rude architecture du fort, sur l'austère façade de la cour, une trame d'abeilles se répand en brocarts minimalistes. Derrière la façade une voûte encore marquée des messages gravés d'anciens prisonniers devient jardin. L'enchantement de la couleur pour conjurer la mémoire lourde du lieu et célébrer la beauté de l'île. Desmier Maulion

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blancAnnick Desmier-Maulion Jardin suspendublancAnnick DESMIER-MAULION Peintre PlasticienneblancAnnick DESMIER-MAULION Peintre Plasticienneblanc© photos Annick Desmier-Maulion
Le travail d'Annick Desmier-Maulion se développe autour des questions  de l'espace, de la lumière et de la couleur,  à travers sa collaboration, en tant que plasticienne, à de nombreux projets urbains et architecturaux, et son enseignement à l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris la Villette.
Son travail d'artiste s'articule sur les thématiques du Jardin et du Paysage. Annick Desmier-Maulion


Parcours
Peintre et coloriste, enseigne à l'école d'Architecture de Paris la Villette.
Dans le cadre de cette activité, a initié le travail d'étude sur la couleur et l'identité de la ville, qui a donné lieu à l'édition des ouvrages PRAGUE, LISBONNE, BUDAPEST, ROME, PARIS aux Éditions de la Villette (distribué par Le Seuil), (Re-qualification du hall de l'école élémentaire La Charmoye à Trilport en Seine-et-Marne). -

Depuis l985, travaille sur les questions de l'identité et de la lumière d'un lieu, d'un site, d'un paysage, à travers de nombreux projets architecturaux et urbains parmi lesquels on citera, la ligne 14 MÉTÉOR RATP (consultante matériaux et couleurs pour la définition du cahier des charges du projet), la cité judiciaire de Montpellier (architecte Bernard Kohn), la requalification du quartier de Rohan à Lorient (architecte Roland Castro), le projet Myslbek à Prague (architecte Claude Parent), et en 2003 analyse et diagnostic de paysages pour le concours d'urbanisme du plateau des Capucins à Angers — projet lauréat — (atelier Castro - Denissof. Plus récement la Re-qualification du hall de l'école élémentaire La Charmoye à Trilport en Seine-et-Marne.


«Botanique»

La botanique à l'école


«Écouter la couleur»

Percevoir la couleur en tant que champs d'énergie. Explorer ces champs d'énergie dans des situations spatiales différenciées. Comprendre la relativité de la perception de la couleur. Expérimentations dans le cadre du cursus d'étude à l'ENSAPLV, musique originale de Mathias Desmier


«Genius Loci»

Tout paysage est un espace temps. Vingt étudiants en architecture venus de pays différents se confrontent à cette réalité dans la friche industrielle d'une ancienne papeterie, Le Moulin, site de Galleria Continua, musique originale de Mathias Desmier


L'installation «Le Jardin de Basilius»
Installation Annick DESMIER-MAULIONblancInstallation Annick DESMIER-MAULIONblanc© photos Annick Desmier-Maulion
        Au cœur de l'école, un jardin clos à ciel ouvert. Face à lui cinq monumentales plantes florales, redessinées d'après les planches botaniques crées par Basilius Besler au début du XVIIe siècle pour le célèbre jardin d'Eichstätt. Six miroirs les encadrent. Ils reflètent en le démultipliant le jardin clos, et projettent au sol des bandes claires qui scellent le dialogue des deux jardins. C'est le dialogue des temps, le temps mouvant des saisons qui s'inscriront dans le jardin clos, le temps immuable de l'Acorus (roseau odorant), ou du Papaver eraticum rubrum (grand coquelicot) qui, face au jardin, déploient sur toute la hauteur du mur, racines, tiges, feuillées et fleurs, dessins intemporels légués il y a quatre siècles. Entre les deux jardins, le passage, il sera emprunté plusieurs fois par jour par les élèves pour aller d'une activité à une autre ; une traversée chatoyante dans les va-et-vient des reflets et la surprise des regards.
        Installation en 2012, composée de cinq panneaux 250x97 cm imprimés sur aluminium, de six miroirs 250x48,5 cm et au sol, traçé de cinq bandes claires obliques selon un angle de 30°.
Le jardin d'Eichstätt
        Vers l'an 1600, le prince évêque d'Eichstätt, ville située dans les collines méridionales du Jura franconien (Allemagne), confia à Basilius Besler, pharmacien botaniste, la réalisation du grand projet qui lui tenait à cœur : un ouvrage décrivant les richesses du jardin épiscopal. Passionné de botanique le prince-évêque, Konrad von Gemmingen, avait construit autour de son château un jardin en terrasses rassemblant des centaines d'espèces végétales originaires du monde entier. Cette riche collection de plantes et d'arbustes unique en Europe devint rapidement très célèbre. Ainsi naquit l'Hortus eystettensis parut en 1613 un an après la mort du prince-évêque.
L'Hortus compte 367 planches de format 54 cm sur 41-47 cm. L'ouvrage fut tiré à trois cents exemplaires, dont seuls quelques-uns furent mis en couleur planche par planche. Les dessins — gravures sur plaque de cuivre — présentent environ 660 espèces botaniques.
La tradition des florilèges
        Dans le domaine botanique, le tournant des XVIe et XVIIe siècles marque le début de la tradition des florilèges — description de collections végétales — dont l'Hortus eystettensis est le plus remarquable exemple. Cette tradition se développera au siècle suivant — avec l'adoption de la nomenclature de Linné — et perdurera au début du XIXe siècle avec, en France, Pierre-Joseph Redouté (florilège de la Malmaison).


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THÉÂTRE BOTANIQUE - J'ai vu une fleur sauvage quand j'ai su son nom, je l'ai trouvée plus belle. Haîku
(Re-qualification du hall de l'école élémentaire La Charmoye à Trilport en Seine-et-Marne)

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Annick DESMIER-MAULION
© Annick Desmier-Maulion
JARDIN ENTROPIQUE - Installation


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blanc© Atelier ADM

Annick Desmier-Maulion blanc© photos Annick Desmier-Maulion


POSITIONNEMENT ET REGARD
        […] Que devient la pratique artistique lorsqu'elle est impliquée dans des territoires, des problématiques, des réalisations d'une autre nature que les siens propres, autrement dit comment s'exerce la transversalité des modes de pensée et de pratique propres à l'artiste lorsque ceux-ci se trouvent convoqués à l'action partagée avec d'autres disciplines et pratiques sociales ?
Invitée à cette table ronde pour travailler autour de cette question, j'ai tenté d'interroger la nature de ce qui faisait lien entre les différentes pratiques que j'ai été amenée à développer dans mon parcours de peintre plasticienne.
Situons très brièvement ce parcours :
- En tant que peintre, si je vous dis que mes grands référents sont Matisse, Rothko, Scully, Tal Coat mais aussi Joan Mitchell et Per Kirkeby, pour ne citer qu'eux, vous comprendrez que ma recherche personnelle est d'essence picturale totalement orientée et nourrie par la couleur, l'obsession de la lumière, et continûment ressourcée dans la relation au paysage.
- En tant qu'enseignante, j'ai la chance, depuis de longues années, de travailler au sein de l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris la Villette, école qui a construit son enseignement sur une transdisciplinarité active. Questionner l'espace, tel est l'enjeu essentiel qui fédère et entrecroise autour de l'exercice du projet, les sciences humaines, les disciplines artistiques et les outils scientifiques…
- Ce questionnement de l'espace rejoint la confrontation au réel lorsque, en tant que plasticienne et coloriste, je suis invitée à intervenir sur des projets architecturaux ou urbains. Ces interventions concernent soit la prescription des matériaux et des couleurs qui contribueront à l'identité d'un édifice et à son insertion dans le contexte où il s'inscrit, soit l'étude d'un site pour en décrypter et en analyser l'identité, en dégager les grands caractères qui induiront les lignes de force d'un projet urbain. […]
        Extrait texte d'intervention à une table ronde lors des " Journées de la socioanthropologie" organisées à la Sorbonne en septembre 2007 sous la direction de Pierre Bouvier. La table ronde, coordonnée par l'écrivain et critique d'art Alain (Georges) Leduc, travaillait sur le thème "aspects de l'esthétique contemporaine" (Les actes de ces journées sont édités à l'Harmattan).

Annick Maulion-Desmier pastelblanc© Annick Desmier-Maulion


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