et alors

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Maurice MAILLARD
Gravure Peinture

1946-2020
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MAILLARD-Vers la courbure- 2015blancMAILLARDblancMaurice Maillard peintre graveur
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© Maurice Maillard

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De la Gravure
        Le goût du métier et du métal, une sensibilité prononcée pour les odeurs de vernis, d'huile, d'acide, d'encre... pour la diversité, le grain et la main des papiers...ne sauraient totalement justifier l'estampe sans risquer d'être considérés comme la perpétuation d'une tradition en opposition au progrès, valeur positive de notre civilisation. Il n'y a pas de progrès en philosophie, science et art, seules les techniques évoluent. L'évolution de la gravure l'a libérée des contingences de la reproduction, elle est désormais autonome. Libre et solitaire.
 
        Choisir aujourd'hui la gravure comme un mode d'expression à part entière implique l'exigence d'un résultat plastique propre qu'aucune autre technique ne pourrait offrir : la gravure n'est pas reproductible autrement que par elle-même. La pratique de la gravure (de l'estampe) correspond, plus qu'à un désir de tradition, à un rapport au monde, à une philosophie et une poétique dont les mobiles sont à chercher en amont des techniques, dans son principe même et dans le sens du mot, des mots.

        Graver, Simple et d'évidence naturelle, l'incision est un geste trop anodin pour intéresser historiens et philosophes alors qu'il préside directement ou indirectement à grand nombre d'activités et de fabrications, Son étude mettrait à jour la généalogie d'une invention qui prend sa source aux confins de l'histoire de l'humanité. Là où l'animal devint homme puisqu'il semblerait que seul l'homme incise volontairement, L'acte de graver est, comme le langage, propre à l'humanité, Les grottes gravées, les os et pierres incisés de traits parallèles régulièrement espacés témoignent nettement d'une volonté de communiquer, de comprendre, de dénombrer, de mesurer, Déjà la gravure native se place sous le signe du multiple, de la connaissance, de la transmission et de l'émotion face au réel, Graver, c'est prendre langue.
        De l'incision sont nés : figuration, symbolique - il est possible que la gravure rupestre ait précédé la peinture, peindre viendrait de «entaille» en indo-européen - écriture, bas-relief, sculpture, puis par voie de conséquence estampage et empreinte, imprimerie, gravure, photographie, cinéma, informatique (« icône, gravure, incise », traces ancestrales…). Il en résulte un allégement progressif des supports, une complexification des outils. L'évolution contraindrait-elle à l'abandon de la matière au profit d'une complication des modes de communication ?

        Entre la grotte et le virtuel, l'estampe conjugue à mi-parcours matière et sens, densité et légèreté. Du côté de la grotte, la matrice, du côté du virtuel, l'empreinte. La gravure incise la permanence de la matière. L'estampe est transfert. La matrice est instance, l'épreuve est dévoilement. Graver, c'est se situer volontairement dans l'entre-deux, dans l'intervalle de la matière et du signe, entre incision et écriture, entre le minéral et le vivant, dans l'espoir d'unité.

        Graver, d'étymologie incertaine, oscille entre le grec et l'allemand, entre la clarté de l'écriture (graphein) et l'obscurité de la tombe et du creusement (graben). Écrire et creuser, un même acte, un même sens. Du grec, graver sert le sens, la langue, le texte, dont la proximité avec l'estampe est historique et permanente. De l'allemand, les glissements de sens obligent à creuser... On creuse pour : chercher un trésor, une nourriture, une issue cacher un secret, un trésor, enterrer un mort… planter un arbre, un signal, une clôture, un édifice... évider, faire un trou (une lumière)... comprendre, trouver la vérité... Creuser suppose résistance, désir, volonté, investissement du corps. On ne creuse jamais sans raison, on ne grave jamais sans raison.
Que veut exhumer, ensevelir, planter, édifier, comprendre le graveur ? Au bord de quel creux originel ou ultime se tient-il, à quelle résistance s'oppose-t-il, à quel corps à corps se livre-t-il ? Creuser, descendre dans les profondeurs est le contraire de gravir.


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Graver/gravir
        La béance, le vide du «e» renvoient en miroir à la verticalité, à l'érection du «i», Le graveur en creusant cherche à gravir, Il a besoin de la surface pour créer de la profondeur et prendre de la hauteur, Comme le poète, il pratique l'oxymore et appareille les contraires. Quelle qu'en soit l'étymologie, graver revient à clarifier l'obscur, Le sujet et l'objet de la gravure sont uniques et le même : le noir de l'origine et l'obscurité de la langue - le noir de l'encre en serait la mémoire, la trace. L'obscurité est à l'oeuvre chez de nombreux graveurs (Seghers, Rembrandt, Piranèse, Goya, Picasso, Morandi, Soulages, et bien d'autres), ils rayent, grattent, gravent jusqu'au noir, jusqu'à la perte de l'évidence du réel ; jusqu'au noir originel, puis, du creux du noir naît la lumière. La nuit engendre le jour. Le graveur est un guetteur d'aube. La gravure, l'estampe, sont métaphore de l'engendrement, « papier amoureux, matrice, lange, berceau »... C'est toujours de désir, d'origine et de reproduction qu'il s'agit. Désir d'origine et d'engendrement, Eros préside aux cérémonies de la gravure : bains, caresses, griffures... alliance du sec et de l'humide, du dur et du tendre, du chaud et du froid, de l'eau et du feu, du sucre et de l'acide... La gravure désire, c'est-à-dire, au sens premier, regrette une absence. Quelle absence ? Quel manque la gravure cherche-t-elle à combler ? Vers quoi, vers où se porte-t-elle ? L'estampe est émergence d'un à-venir. L'estampe est autant dessein que dessin, « comme si le dessin était déclaration d'amour destinée ou ordonnée à l'invisibilité de l'autre...»
        Jacques Derrida

Maurice Maillard gravure vinylMaurice Maillard gravure vinylMaurice Maillard gravure vinylMaurice Maillard gravure vinylMaurice Maillard gravure vinyl© photos TP Vinyl Event
 
        De dimensions souvent modestes, l'estampe ne s'offre pas avec ostentation à la contemplation collective, elle accompagne chacun sur des chemins intimes à la découverte de l'instance des choses face au silence de l'horizon et au murmure de l'espace. L'espace du graveur est son champ de métal poli, miroir qui ne réfléchit que la profondeur de ses tailles. L'estampe est l'horizon de la gravure.
Pratiquer la gravure aujourd'hui, interroger la gravure, c'est se placer volontairement hors des modes et des ruptures, dans l'omniprésence du temps et l'universalité de la matière, dans le fondamental et le dérisoire, dans l'économie des moyens et des artifices, dans la permanence de l'obscure clarté, dans la sagesse déraisonnable de l'application et de la transgression de règles imposées par les matières d'oeuvre, dans la gravité du jeu, dans l'engendrement du même qui n'est jamais le même, dans une sensibilité inaltérée au lieu du monde et à l'horizon de l'infini.
 
        C'est, à la manière d'Archimède, tracer du doigt dans la poussière les figures de l'énigme.
        Maurice MAILLARD Nouvelles de l’Estampes

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Maurice Maillard gravureblancMaurice Maillard gravureblancMaurice Maillard blancMaurice MAILLARDblancMaurice Maillard blancMaurice Maillard blancMaurice Maillard blancMaurice Maillard blancMaurice Maillard gravureblanc© Maurice Maillard

        Du noir du fusain décliné dans toutes ses valeurs il distille l’essentiel pour rendre palpables les forces telluriques à la surface du sol.
À mi-chemin entre la figuration et la suggestion, l’onirique et le réel, l’ombre et la lumière, ses dessins et ses estampes laissent entrevoir une parcelle de son inspiration pour exciter l’œil et l’imagination de celui qui regarde son œuvre.
Le spectre, large, des nuances du fusain se heurte au blanc de la réserve qui lui résiste et parfois l’absorbe pour créer un espace organique obéissant à la réciprocité des contraires.
        Maurice Maillard créé une nouvelle réalité poétique. Il saisit dans l’immédiateté du trait un sentiment, une sensation, un instant, à la fois familiers et mystérieux pour ajouter de la force à la vérité décrite.


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Commencement et origine
Comment distinguer l'origine et le commencement ? Pourquoi l'art de Maurice Maillard nous paraît-il si atemporel et nous émeut-il cependant autant ? Avec : Maurice Maillard, Baldine Saint Girons, Professeur émérite des universités, Institut universitaire de France, Alain Tapié, ancien Directeur du Palais des Beaux-Arts de Lille, Conservateur en chef honoraire des Musées de France, Pierre-Etienne Schmit, professeur de Philosophie à Verneuil-sur-Avre.


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La modernité ou le risque aujourd’hui
Qui s’interroge sur la modernité sait, à tout le moins d’où il parle : c’est d’aujourd’hui qu’on juge, en mal comme en bien, de ce qui doit être qualifié de moderne.

Que ce soit trop moderne, ou pas assez moderne, voire post-moderne, ce quelque chose est toujours mon contemporain, ou le contemporain du temps où je me place, dans l’histoire. Campé dans mon temps, je différencie l’objet de mon attention de ce qui est déjà advenu, de ce que j’appelle de mes vœux ou de ce que je refuse du plus fort de mes craintes. Même si je dis que telle forme de l’art cycladique me semble très moderne, j’arrache, d’un geste anachronique, le visage ou le corps épuré jusqu’à sa géométrie presque absolue à l’époque préhistorique de sa création pour le placer dans mon temps en regard de telle création aperçue rue de Seine ou rue Vieille-du-Temple.

Convoquer dès lors un artiste contemporain au sommet de son art ou de sa production – sinon au sommet de sa notoriété ! – donne une chance de toucher du doigt l’entrecroisement des fils dont est tissée la notion de modernité. A la condition évidemment qu’il s’agisse d’un vrai créateur, non d’un des nombreux épigones dont fourmillent les galeries, laboureurs infinis d’un recoin de Cézanne, répétiteurs inlassables d’un motif saisi chez un grand, nains besogneux piochant la veine ouverte par un autre.

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C’est rendre justice au graveur et peintre Maurice MAILLARD que de l’élire ici comme moderne à interroger. Dans l’imposante œuvre gravée qu’il ne cesse d’enrichir à côté de sa peinture, j’ai retenu l’ombre n’abolit pas la lumière, une gravure de 2007.
La reproduction rend imparfaitement compte de la taille exacte de la gravure (33 cm x 33 cm) comme du blanc de la feuille qui la cerne. Quand elle est exposée, on ne voit d’abord de loin qu’un carré noir marqué de deux ou trois taches de gris plus ou moins sombre. Soulages et quelques autres nous ont habitués au chant du noir et on se dit d’abord que c’est une variation très moderne sur le noir.
À mi-distance, on voit tout à coup une sorte de sous-bois, qui paraît tiré du coin d’une gravure de Gustave Doré : sous les pieds du petit Chaperon rouge et du loup en conversation dans la forêt, des branchages, des flaques d’eau ou de lumière, comme un sentier qui divise verticalement le carré en son milieu, avec deux zones claires qui font croire à un rayon de jour, en haut qui se refléterait dans une flaque en bas : pas assez moderne, alors ?
À y regarder enfin de très près, on remarque qu’on est en fait très loin du dessin gravé au burin par Doré : dans cette eau-forte, rien n’est dessiné. Là où l’œil a reconstitué tout à l’heure des formes du monde, rien que des épaisseurs d’encre, les reliefs inversés du cuivre creusé par l’acide, un jeu de formes pures et une trame qui ne parle de rien d’autre que d’elle-même. Toute référence figurative a cessé, nous laissant un peu penauds d’avoir trop vite plongé dans la rassurante et vieille mimésis avant même que de nous laisser bousculer par ce qui est sans doute le vrai message de l’œuvre, cette fois bien moderne. Et moderne, tout court !
C’est un des traits de l’œuvre de Maurice MAILLARD de se situer exactement dans l’entre-deux séparant l’inspiration de l’aspiration ; ses références comme ses sujets puisent dans une inspiration du même ordre que celle des maîtres anciens et la nature, ses formes et ses surprises, y tient une large place. Mais l’exigence moderne de créer une œuvre nouvelle s’y traduit par une aspiration du spectateur projeté comme à son insu dans autre chose. L’œuvre lui offre une vision surprenante, déroutante, à proprement dire insolite du même monde que celui où il vit. Mais le regard s’est fait plus lucide, loin de toute magie fallacieuse et de tout enjoliveur.

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Ainsi la modernité nous plonge-t-elle aujourd’hui dans un monde désenchanté. Il fut sans doute un temps où la modernité était l’enchantement : les temps modernes ont commencé avec l’imprimerie, la découverte de l’Amérique et la résurgence des textes antiques dans toute leur native verdeur ; mais la magie a peu duré : la fin de la Renaissance est sinistre… La même courbe peut se lire dans un certain nombre de mouvements artistiques du 20ème siècle où l’innovation et la provocation inouïes retombent ou s’exacerbent à en mourir. Peut-être pouvons-nous croire à quelque lucidité aujourd’hui, d’avoir cédé à ces leurres et d’en être revenus.
Notre modernité en effet, celle de l’œuvre qui nous intéresse, fait référence au passé de l’art, et même d’une certaine manière à toute l’histoire de l’art : on ne peut plus aujourd’hui se bercer du mythe de la table rase ou de l’innovation pure. La technique de la gravure, même quand elle s’essaie aux matériaux nouveaux et aux solvants chimiques issus du pétrole n’ignore pas les références obligées des maîtres anciens.
L’Ombre est imprégnée des techniques anciennes qu’elle dépasse. Elle intègre en même temps les acquis de l’abstraction : si on ne se laisse pas happer par les évocations végétales ou paysagères que la gravure peut susciter, il y a un jeu de formes pures, d’épaisseurs pour elles-mêmes et de rimes intérieures qui font tenir l’œuvre en une puissante unité, même si les bords tranchent net les lignes qui s’en échappent.
La modernité de cette gravure tient à cet entrecroisement d’apports connus et d’une forme nouvelle, à une manière de figuration déjouée. La grande œuvre est précisément celle qui parle de son temps, à son temps et, du même mouvement ouvre sur l’inconnu à venir. Elle résiste à tout embaumement car elle est la vie. Par le jeu des mots qui l’accompagnent, qui sont plutôt des sortes de poèmes, de haïkus, que des titres, c’est un autre jeu de sens qui s’ajoute sans contraindre ou limiter.
La force de l’oeuvre de Maurice MAILLARD, dans un classicisme dont elle se réclame à sa manière – en dire moins pour en faire entendre plus, ouvrir sur un au-delà sans référence – réside peut-être dans la maturité d’une modernité équilibrée : de même que l’âge adulte a quitté les enchantements naïfs de l’enfance mais trouve sa vigueur dans l’affrontement du réel qui résiste et fait endurer, la modernité de Maurice MAILLARD est celle d’une lucidité tragique au point nodal de la représentation et de la non-figuration pour donner à voir ce qui est là, ce qui advient et ce qui résiste pour que vive l’esprit.
        Bernard BUSSER

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À regarder l'œuvre de Maurice Maillard, une évidence s'impose : la peinture, le paysage du cœur, l'éloquence non verbale, ne sont pas relégables au rang de choses secondaires, de choses du passé. Il est urgent de retrouver le rythme lent avec lequel la terre et les eaux s'écrivent, avec lequel jouent les muscles profonds et s'épanouit la vie de l'esprit.
Baldine Saint Girons. (Catalogue Maurice Maillard Évreux 2012)

Maurice Maillard est un peintre et un graveur dont l'univers est vaste et poétique. Son œuvre est une invitation à la méditation, à la contemplation et à la réflexion. Explorant toutes les potentialités de la gravure, de la peinture et du dessin, l'artiste interroge sa pratique de l'art et part à la découverte de terres lointaines où l'abstraction joue avec une certaine réalité, celle inscrite dans notre mémoire. Le trait de crayon, la pointe sèche, l'eau-forte, le lavis d'acide, l'acrylique ou encore le « fusain-velours » sont autant de techniques utilisées par l'artiste pour restituer sur le support, qu'il soit toile ou papier, l'impression d'un instant presque insaisissable, celui où la beauté et le silence s'épousent.
Cédric Pannevel.(Catalogue Maurice Maillard Évreux 2012)


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Collections Publiques
Musée de Bayeux
Musée des Beaux-Arts de Caen
Musée d'Évreux
F.R.A-C. de Basse Normandie
CMAC d'Évreux
Artothèque d’Amiens
Artothèque de Caen
Artothèque d'Évreux
Artothèque de Limoges
Artothèque de Nantes
Artothèque de St Herblain
Bibliothèque Nationale de France
Bibliothèque d'Alençon
Bibliothèque d'Amiens
Bibliothèque de Bordeaux
Bibliothèque de Clermont-Ferrand
Bibliothèque de Dieppe
Bibliothèque d'Évreux
Bibliothèque de Le Havre
Bibliothèque de Montluçon
Bibliothèque de Morlaix
Bibliothèque de Nice
Bibliothèque de Rennes
Bibliothèque de Rouen


Des gravures en permanences chez
Galerie Vivienne, Lettres et Images — Paris
Galerie Michèle Broutta — Paris
Galerie Plein Cadre — Caen
L'Atelier Galerie — Aix-en-Provence
Galerie Isabelle Anfray — Verneuil-sur-Avre

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Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.
Membre du Comité du « TRAIT, graveurs d'aujourd'hui ».
Membre de « Manifestampe ».


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