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La Biennale de Venise 2011 54ème Biennale d'Art Contemporain

La Biennale de Venise 2011
54ème Biennale d'Art Contemporain

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La 54e Biennale d’art de Venise, qui se tiendra du 4 juin au 27 novembre 2011 sous la houlette de la Suissesse Bice Curiger, s’intitulera ILLUMInations, ont annoncé ce vendredi les organisateurs. « La Biennale est l’un des plus importants forums pour la dissémination et l’illumination sur les développements actuels dans le domaine de l’art international », a estimé Bice Curiger, historienne et critique d’art suisse. Cette Biennale sera marquée par le retour du Congo et de l’Inde, qui n’y avaient pas participé depuis respectivement 1968 et 1980.
« Le titre "ILLUMInations" attire l’attention sur l’importance de tels développements dans un environnement mondialisé », a-t-elle ajouté. « Le terme "nations" dans "ILLUMInations" s’applique de façon métaphorique aux développements récents dans l’art du monde entier », a-t-elle indiqué. « Le travail du peintre Le Tintoret jouera un rôle proéminent dans "ILLUMInations". Chez de nombreux artistes contemporains, je retrouve la même recherche de la lumière qui anime certaines des œuvres tardives du Tintoret », a-t-elle expliqué. Un des plus importants rendez-vous de l’art international
La Biennale d’art est divisée en deux grands ensembles : l’exposition internationale, qui a lieu dans les locaux de l’ancien Arsenal de la Sérénissime, et les participations nationales, installées dans les pavillons historiques des Jardins de Venise, également au centre de la Cité des Doges. Participeront pour la première fois à cette manifestation la principauté d’Andorre, l’Arabie Saoudite, Bahreïn, le Bangladesh, la Malaisie et le Rwanda. En outre, cette Biennale sera marquée par le retour du Congo et de l’Inde, qui n’y avaient pas participé depuis respectivement 1968 et 1980.
Bice Curiger s’est fait connaître comme curatrice du Kunsthaus de Zurich, où elle a monté de nombreuses expositions vouées à l’art actuel. Elle est aussi l’éditrice du prestigieux magazine Parkett, consacré à l’art contemporain, qui s’est fait connaître par les contributions apportées par les artistes eux-mêmes. La Biennale, consacrée aux beaux-arts depuis 1895, se tient chaque année impaire, les années paires étant dévolues aux Biennales d’architecture. (Source AFP)


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L'Exposition internationale d'art de la Biennale de Venise est un des forums les plus importants pour la diffusion et la réflexion sur les développements actuels de l'art. Le titre de cette 54e édition, ILLUMInazioni, met littéralement l'accent sur l'importance de cette fonction et de cette capacité qu'a la Biennale, même dans un monde globalisé. La plus prestigieuse de toutes les biennales internationales d'art est animée aujourd'hui d'un esprit qui transcende les frontières nationales, à une époque où les artistes même ont une identité plurielle et sont devenus des migrants conscients et des touristes de la culture. […] Alors que la dernière Exposition internationale d'art de la Biennale de Venise, « Fare Mondi », a mis en lumière la créativité constructive, ILLUMInazioni se concentrera sur la « lumière » générée par la rencontre avec l'art, sur l'expérience illuminante, sur les épiphanies dérivant de la communication réciproque et de la compréhension intellectuelle. Dans le titre résonne aussi l'écho de l'âge de l'Illuminisme, montrant l'héritage vivant et fondamental qu'il nous a laissé. Nonobstant, dans les dernières années, l'idéalisation de la raison illuminée et la pensée académique – surtout celle eurocentrée et occidentale – aient été l'objet d'attaque, il n'est pas possible de ne pas en respecter voire même de n'en pas défendre les valeurs particulièrement ce qui a trait au débat sur les droits de l'homme. […] La 54e Exposition internationale d'art de la Biennale de Venise devrait se configurer et se développer dans un processus d'échange d'inspirations et de stimuli entre tous ceux qui sont impliqués. Dans cette optique, quatre artistes (Monika Sosnowska, Franz West, Song Dong et Oscar Tuazon) créront des « parapavillons », oeuvres architectoniques et sculpturales pouvant accueillir le travail d'autres artistes. […] Monica Bonvicini, James Turrell, Nicholas Hlobo, Norma Jean, R.H. Quaytman, Haroon Mirza, Loris Gréaud, Carol Bove, Gelitin, Dayanita Singh, Christopher Wool et d'autres encore ont réalisé de nouvelles productions se référant directement aux thèmes centraux d'ILLUMInazioni. […] Des oeuvres d'auteurs des générations précédentes dont l'actualité les expose au coeur du débat d'aujourd'hui seront aussi incluses. Parmi ceux-ci, Llyn Foulkes (1934), Luigi Ghirri (1943- 1992), Jack Goldstein (1945-2003), Gedewon (1939- 1995), Jeanne Natalie Wintsch (1871- 1944).

Les œuvres du peintre vénitien Jacopo Tintoretto (1518-1594) joueront un rôle de premier plan, instaurant un rapport artistique, historique et émotionnel avec le contexte local. Ces peintures exercent un charme particulier pour leur lumière extatique, presque fébrile, et pour leur approche téméraire de la composition qui révolutionne l'ordre classique et définit la Renaissance. Bien que l'autoréflexion soit un facteur déterminant pour l'art contemporain, celui-ci se meut, rarement, en-dehors du territoire inclus dans l'histoire du Modernisme. L'intégration des œuvres du XVIe siècle du Tintoret dans une biennale d'art contemporain transmet des signaux inattendus et stimulants et met en lumière les conventions du système de l'art. Un tel rapprochement ne dérive pas vraiment d'une analogie de nature formelle mais il est pensé plutôt comme un renforcement réciproque, finissant par souligner l'importance des œuvres d'art comme véhicules visuels d'énergie.

L'art est un terrain grandement autoréflexif, qui alimente une approche lucide au monde extérieur. L'aspect communicatif et interrelationnel est crucial pour les idées qui sont à la base d'ILLUMInazioni, comme le démontre cet art contemporain qui montre souvent son intérêt pour la vie et cherche à être proche de son dynamisme. Cela est encore plus important maintenant, à une époque où notre sens de la réalité est profondément mis en discussion par des mondes virtuels et simulés.

Bice Curiger — Commissaire de la 54e Exposition internationale d'art de la Biennale de Venise

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Dedans-Dehors en novembre, regard de Jean-Pierre Ravachol à La 54ème Biennale de Venise
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Jean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre RavacholrougeJean-Pierre Ravacholrouge© Photos Jean-Pierre Ravachol

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Pêle-mêle en juillet, regard d'Anne-Marie Chappuis à La 54ème Biennale de Venise.

Anne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie ChappuisrougeAnne-Marie Chappuisrouge© photos Anne-Marie Chappuis



Exposants 2011
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Christoph Schlingensiefrouge© Christoph Schlingensief
Allemagne
    Le ministre des affaires étrangères, Guido Westerwelle, a nommé Susanne Gaensheimer commissaire du pavillon en 2011. Gaensheimer est la directrice du Museum für Moderne Kunst (MMK) de Francfort depuis 2009. Dans sa thèse de doctorat elle a examiné l’œuvre de l’Américain Bruce Nauman, qui a remporté le Lion d’Or de la meilleure représentation nationale à la Biennale de 2010. Conçu par Ernst Haiger, le pavillon allemand a été inauguré en 1938 sous le gouvernement nazi, un fait historique qui a suscité quelques réponses artistiques allemandes à la Biennale par le passé. Par exemple, en 1993, Hans Haacke a utilisé une photo de grand format d’Hitler dans son exposition. L’année dernière, l’Allemagne est sortie des sentiers battus en choisissant l’artiste britannique Liam Gillick, dont l’exposition a compris de la menuiserie et un chat-robot qui parlait. Gaensheimer, quant à elle, a choisi Christoph Schlingensief, qui fera figure d’exception, comme il est connu plutôt comme metteur-en-scène. Selon Schlingensief, cela a été « une surprise magnifique ». L’artiste multiforme dit avoir « travaillé dans bien des domaines, comme metteur-en-scène de films, de théâtre, et d’opéra, comme producteur, comme comique du stand-up, comme être humain, y compris un être humain malade et le Christ, aussi bien que comme homme politique et artiste interprète ». Actuellement il est au Burkina Faso, où il monte une version de l’opéra Intolleranza 1960 qu’on verra plus tard sur les planches à Bruxelles, à Vienne, à Hambourg et à Munich.


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Angel VergararougeAngel Vergararouge© Angel Vergara
Belgique
    La ministre de la Culture Fadila Laanan, a désigné Angel Vergara pour représenter la Communauté française dans le Pavillon belge, dans le cadre de la traditionnelle alternance entre les Communautés française et flamande.

La démarche d’Angel Vergara place la pratique de l’installation, de l’environnement, de la performance et de la vidéo dans le prolongement de la peinture, dont il ne cesse de relancer la pertinence et l’actualité de propos. Ainsi déployée dans l’espace et jouant de la juxtaposition de strates temporelles (archives, mémoire, présent, fiction), la peinture-action de Vergara inscrit littéralement le geste du peintre dans le tableau via l’enregistrement filmique de sa main peignant, engendrant une relation nouvelle à l’œuvre, interface entre l’histoire, l’artiste et le spectateur.


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Steven ShearerrougeSteven Shearerrouge© Steven Shearer
Canada
    L’artiste Steven Shearer représentera le Canada, la conservatrice principale de l’art contemporain du MBAC, Josée Drouin-Brisebois organisera l’exposition.
Steven Shearer est réputé pour son emploi d’une grande variété de médias traditionnels et contemporains dans la réalisation de ses œuvres qui abordent le thème de l’être humain et sa relation avec le monde qui l’entoure. En adoptant et en étoffant des répertoires et des thèmes stylistiques distincts propres à l’histoire de la peinture de figures humaines, Steven Shearer établit des parallèles formels et thématiques entre l’histoire de l’art et l’iconographie associée aux différentes sous-cultures, incluant les modes de diffusion tels que les fanzines, les babillards en ligne et les temples d’images que l’on trouve sur les sites Web personnels. Il s’intéresse à la façon dont la société contemporaine renvoie et façonne inconsciemment différentes apparences particulières explorées par les mouvements historiques. Au cœur de l’œuvre de Shearer figure une compilation continue de milliers d’images et de textes sélectionnés dans des magazines, tirés de chansons ou saisis sur Internet. Ces sources fragmentaires fonctionnent de façon générative lorsqu’elles sont combinées et recyclées dans ses toiles, ses œuvres textuelles, ses sculptures et ses compilations photographiques. Steven Shearer s’évertue à brouiller les raisons de ces correspondances sans dire si les pratiques s’influent réciproquement ou si leurs ressemblances découlent d’une participation aux mêmes paradigmes culturels. À l’instar des historiens de l’art qui établissent des relevés d’époque à partir des œuvres qu’ils observent, Steven Shearer déduit des images anonymes une dimension anthropologique, et y décèle quelque chose de perverti et de vaguement menaçant. Certains de ses tableaux montrent des enfants participant à des ateliers créatifs, une manière d’évoquer l’inévitable normalisation de l’expression artistique qui accompagne toute socialisation, y compris la sienne.
« Sous sa surface de culture populaire, l’œuvre de Steven Shearer est étonnamment complexe et saisissante », a indiqué le directeur général du Musée des beaux-arts du Canada, Marc Mayer. « En nous montrant divers aspects de la culture populaire de manière anachronique et sous plusieurs points de vue, Shearer nous expose la fausse hiérarchie entre « l’art populaire » et le « grand art », et nous amène à remarquer des distinctions plus intéressantes entre les industries culturelles et le monde de l’art. L’intelligence et l’originalité de Shearer sont bien connues parmi les cognoscenti. Venise est l’occasion rêvée d’élargir le public de ce brillant jeune artiste canadien », a-t-il ajouté.



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Christian BoltanskirougeChristian Boltanskirouge© Christian Boltanski
France «CHANCE»
    L’artiste Christian Boltanski représentera la France à la 54e Biennale d’art contemporain de Venise en 2011, ont annoncé lundi la délégation aux Arts plastiques du ministère de la Culture et l’organisme Culturesfrance, rattaché au ministère des Affaires étrangères.
On connaît l’artiste surtout pour sa vision sombre du monde et ses installations lancinantes et ombrageuses où figurent très souvent des enfants. « Tous ces gens qui ont vécu, qui ont connu la passion et le deuil, qui ont eu ce qu’on appelle la petite histoire, pour eux c’est fini, pour toujours. Je crois à l’unicité de chaque être. Chaque être est vraiment quelqu’un parce qu’il a une mémoire, une histoire, et cette chose est tellement vulnérable, elle disparaît tellement vite. Toute la complexité d’une personne, la richesse de ce qui lui est arrivé tout d’un coup n’est plus rien. Vous êtes quelqu’un parce que vous savez des choses, mais des choses de niveaux très différents, des petits savoirs et des grands savoirs. Si je vous tue, à la seconde même, vous êtes pire qu’un tas de merde », a-t-il déclaré lors d’un entretien en 1998.
Christian Boltanski a choisi comme commissaire Jean-Hubert Martin qui a dirigé plusieurs musées notamment celui d’art moderne du Centre Pompidou et le Museum Kunst Palast de Düsseldorf avant d’occuper son poste actuel de conservateur général du patrimoine.
    Après Annette Messager qui a reçu le Lion d’Or de la Biennale de Venise en 2005, la France a été représentée par Sophie Calle en 2007 et par Claude Lévêque en 2009.


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Mike Nelsonrouge© Mike Nelson
Grande-Bretagne
    Le Conseil Britannique a confié son pavillon, conçu par Edwin Alfred Rickards, à Mike Nelson. Connu pour ses installations gigantesques, cet artiste a figuré à deux reprises dans la liste des candidats pour le Prix Turner. Il a déjà exposé ses œuvres dans un show de groupe à la Biennale de 2001. En 2008 le Tate Modern a acquis une de ses œuvres de grand format, The Coral Reef (« Le récif de corail ») (2000), qui est exposée au Tate Britain depuis le 17 mai 2010. En choisissant Nelson, la Grande-Bretagne change de tactique, comme les œuvres énormes de l’artiste se distinguent des pièces d’assez petite taille que le pavillon a exposées au cours des dernières années, comme celles de Steve McQueen en 2009 ou de Tracey Emin en 2007.


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Diohantirouge© Diohanti
Grèce
    L’artiste Diohanti a été choisie à l’unanimité pour représenter la Grèce à la 54e Biennale d’art de Venise. Née à Athènes en 1945, Diohanti a fait des études d’art, d’architecture et d’art graphique à Athènes, Londres et Rome. Elle est l’une des premières représentantes de l’art conceptuel en Grèce. Dès les années 1980, elle crée des installations et étudie en profondeur la relation entre l’espace et la structure géométrique. Son art se distingue par son polymorphisme et ses installations et constructions d’avant-garde sont caractérisées par une perspective tridimensionnelle. Ses œuvres ont été exposées en Grèce et à l’étranger.


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Corban WalkerrougeCorban Walkerrouge
© Corban Walker
Irlande
    Enverra le sculpteur Corban Walker à Venise comme ambassadeur artistique. Emily-Jane Kirwan, directrice de la Galerie Pace et ancienne responsable artistique du South Dublin County Council, a été sélectionnée comme commissaire du pavillon. Walker est connu pour des sculptures et des installations à grande échelle qui comprennent souvent des plaques de verre. On a pu voir ses œuvres récemment dans une exposition dans l’espace artistique provisoire LentSpace au centre-ville de New York ainsi qu’à l’exposition Size Matters de Shaquille O’Neal à la Fondation FLAG Art dans le quartier de Chelsea à Manhattan. Ses sculptures sont exposées actuellement au Winkleman Curatorial Research Lab dans un show intitulé Reflective Reflexion organisé par le peintre Joy Garnett. En 2009, les artistes Sarah Browne et Gareth Kennedy ont représenté l’Irlande.


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Libia Castro et Olafur OlafssonrougeLibia Castro et Olafur Olafssonrouge© Libia Castro et Olafur Olafsson
Islande
    Ce sont Libia Castro et Olafur Olafsson (qu’il ne faut pas confondre avec Olafur Eliasson, qui a représenté le Danemark, son pays d’origine, en 2003) qui recevront les clés du pavillon en 2011. Les deux collaborent depuis 1997. Castro est également un des rares artistes à avoir représenté un pays dont il n’est pas citoyen (comme le Britannique Liam Gillick, choisi par l’Allemagne l’année dernière). L’Islande paraît à la Biennale depuis 1960 (à cette époque l’événement culturel se produisait lors des années paires) et elle fête cette année le cinquantième anniversaire de sa participation.


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Sigalit LandaurougeSigalit Landaurouge© Sigalit Landau
Israël
    Le ministère du sport et de la culture a choisi Sigalit Landau comme représentant. En 2008, le MoMA de New York a monté une exposition solo de cette artiste comprenant une vidéo d’allure hypnotique et radieuse dans laquelle elle flottait à côté d’un courant de pastèques, ainsi qu’une autre dans laquelle elle faisait du hula hoop avec un rond de barbelé. En 1995, à l’âge de 26 ans, elle a remporté le Prix Wolf Fund Anselm Kiefer, décerné aux jeunes artistes, aussi bien que le Prix du Ministre de la Culture d’Israël. Conçu par Zeev Rechter, le pavillon d’Israël a la particularité de comporter trois étages et a été rénové en 1966 par l’architecte Fredrik Fogh, qui a également créé un ajout au pavillon scandinave.


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Vittorio SgarbirougeVittorio Sgarbirouge
© Vittorio Sgarbi
Italie
    Sandro Bondi, le ministre de la culture, a nommé Vittorio Sgarbi comme commissaire du pavillon. Sgarbi est récemment devenu directeur des acquisitions au musée Maxxi à Rome, le centre d’art contemporain conçu par Zaha Hadid qui a ouvert ses portes l’année dernière. Dans son ancien poste de sous-secrétaire de la culture, Sgarbi a déclenché la controverse en 2002 quand il a essayé de faire nommer Robert Hughes, un historien d’art d’origine australienne, comme curateur de la Biennale de Venise. Il a aussi fait la une pour avoir décrit l’art contemporain comme une « dictature ». « J’ai l’habitude de m’en prendre à ce que j’appelle “la mafia de l’art”… Je me bats pour les minorités, je suis pour le pluralisme », Sgarbi s’est-il confié à un journaliste.


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Martine Feipel et Jean BechameilrougeMartine Feipel et Jean BechameilrougeMartine Feipel et Jean Bechameilrouge© Martine Feipel et Jean Bechameil
Luxembourg
    Représenté par "Cercle Fermé", projet des artistes Martine Feipel et Jean Bechameil et du curateur René Kockelkorn. C’est ce qu’a décidé à l’unanimité le jury composé de représentants du monde culturel national et international. Selon le communiqué du ministère de la Culture et du Casino Luxembourg — Forum d’Art contemporain, "le Cercle Fermé a convaincu par son originalité et par la transformation poétique des espaces de la Ca' del Duca (pavillon luxembourgeois) qu’il met en œuvre, proposant au visiteur un cheminement labyrinthique et dépaysant à travers les salles". Le projet vise à déconstruire l’espace de la Ca’del Duca pour créer des illusions d’optique étourdissantes. Le cercle fermé se joue des angles tortueux du pavillon et de ses salles en enfilade pour proposer un cheminement nouveau avec des couloirs, des miroirs, des portes, des boîtes, des colonnes afin de brouiller les repères et proposer un périple circulaire clos, fermé au monde, qui évoque le secret et le mystère propres à la ville de Venise.


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Michael Parekowhai
rougeMichael ParekowhairougeMichael Parekowhairouge
© Michael Parekowhai
Nouvelle-Zélande
    C’est Michael Parekowhai qui représentera la Nouvelle-Zélande à la Biennale, un choix que la National Business Review, une revue new-zealandaise, a déclaré « la décision la plus appropriée qui ait été prise au cours des dernières années ». Professeur à l’Elam School of Fine Arts de l’Université d’Auckland, Parekowhai a remporté en 2001 l’Arts Foundation of New Zealand Laureate Award. Il fait souvent des sculptures d’objets trouvés qu’il transforme à des fins comiques, parmi lesquels on peut citer une camionnette Volkswagen et un piano à queue. L’année dernière, les œuvres de Judy Millar et Francis Upritchard ont figuré au pavillon de la Nouvelle-Zélande, qui a attiré 114 000 spectateurs.


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Thomas Hirschhorn et Andrea ThalrougeThomas Hirschhorn et Andrea Thalrouge
© Thomas Hirschhorn et Andrea Thal
Suisse
    Thomas Hirschhorn et Andrea Thal représenteront la Suisse avec deux contributions artistiques indépendantes.
Thomas Hirschhorn exposera au pavillon suisse dans les Giardini tandis qu’Andrea Thal élaborera un concept pour une présentation parallèle composée de diverses positions artistiques.
Hans Rudolf Reust, président de la Commission fédérale d’art, justifie la recommandation de la commission en relevant l’importance particulière de Thomas Hirschhorn et Andrea Thal pour l’art contemporain suisse : « Depuis quelques années, on constate que l’art s’intéresse à nouveau de plus en plus aux questions de responsabilité sociale, et ce partout dans le monde. L’œuvre de Thomas Hirschhorn occupe une place de premier plan dans ce discours par sa générosité et sa radicalité dans le traitement des matériaux et des significations. Thomas Hirschhorn ne fait pas d’art politique, mais fait de l’art de manière politique. Ce qui l’amène à produire des images et des scénarios excessivement complexes mais singulièrement directs ». Nous avons choisi Andrea Thal, poursuit Reust, pour la programmation proposée à l’espace d’art Les Complices à Zurich. Celle-ci dénote une pratique artistique critique agissant de manière exemplaire aux confluents de l’art, du théâtre, de la performance et du champ discursif. Andrea Thal initie des productions et les accompagne sur une longue période de temps, ce qui rend possible d’intenses recherches, des formats extraordinaires et une réception différenciée.



















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