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Henri UGHETTO
Sculpteur Plasticien

1941-2011
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Henri Ughetto sculptureblancHenri UghettoblancHenri Ughetto sculptureblanc© photos Quentin Bourguignon


À 14 ans, il travaille en usine et commence à peindre. À 16 ans, il commence à exposer. Il tombe gravement malade à l'âge de 22 ans (2 mois de coma plus 2 ans de maladie), il est déclaré mort le 11 août 1963.
En 1965, il réalise son premier mannequin imputrescible et peint uniquement des gouttes de sang. Cinq ans plus tard, il commence à compter les gouttes de sang.
 
...l'oeuvre d’Henri Ughetto est vivante à sa surface sur l'immensité de son espace plastique et esthétique.Chacune des oeuvres est une entité inorganique où les organes ne sont plus, avec la naturalité, que dans un rapport paradigmatique sur le mode de l'apparence physique. Mais la grande force de ce travail, c'est d'abolir la frontière entre vrai et faux et, d'une certaine façon, entre vivant et non vivant...
...La variation qui différencie les oeuvres s'établit sur un plan d'immuabilité en fonction d'invariants intangibles. Il en résulte une permanence structurelle quasi absolue, avec des éléments essentiels entre tous : l'oeuf, les gouttes de sang, la comptabilité...
...Compter les oeufs, les gouttes de sang et tous les éléments constitutifs de son oeuvre représente pour lui une activité vitale, une énergie...
      Joël Couve (Extrait)
 
(J'ai peint depuis 1970 jusqu’à ce jour 4 octobre 2000, 26 040 000 gouttes de sang. Pas compté de 1965 à 1970, 1er million de gouttes de sang peint en 4 ans. 10 millions peints en 9 ans, 20 millions peints en 15 ans).
      Henri Ughetto, 2004

« J’ai fait mon premier mannequin en 1945 âgé de 4 ans. C’était un mannequin de ma mère, couturière, sur lequel j’ai dessiné une dame avec des craies de couleur. J’ai réutilisé ce mannequin 20 ans après. Pendant 10 ans, j’ai peint, sculpté des œuvres où je me reconnais parfois (œufs et gouttes de sang peints en 1989-1960). Après une trépanation en 1963, je suis déclaré "mort clinique", je reste dans le coma pendant un mois, un an d’amnésie avec un état délirant. J’ai fait mon deuxième mannequin en 1965 à 24 ans. Les premiers mannequins, peints en rose, étaient couverts de grosses gouttes de sang et d’objets de récupération, outils, poupées, crucifix, fleurs de cimetières… Ils étaient très agressifs et inesthétiques. Je peins les gouttes avec un rituel aidé par la comptabilité. Elle agit comme un métronome. Les gouttes fleurissent en étoiles pétales autour de centres : bout d’œuf ou téton du sein. Je m’arrête au nombre convenu, il m’est indispensable de compter les gouttes pour plusieurs raisons. 1 — pour m’encourager comme le facteur cheval comptant les 200 000 cailloux de son palais, 2 — pour donner un rythme à l’acte de peindre, 3 — pour faire le vide autour de moi et de mon acte, 4 — pour me donner un chiffre, but à atteindre ou des limites à dépasser. »
      Extrait de Que vive la mort de Henri Ughetto

Henri UGHETTOblancHenri UghettoblancHenri UghettoblancUGHETTOblanc© photos de Mario Del Curtob Quentin Bourguignon et Félix André
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À la croisée des souffles : Le quotidien d’Henri Ughetto
L’oeuvre d’Henri Ughetto bouscule les catégories et les genres. Si l’artiste appelle diverses étiquettes antinomiques baroque, brut, conceptuel… C’est comme pour mieux révéler les lacunes de ces termes lorsqu’ils sont pris isolément. Aucun d'eux ne suffit à embrasser toutes les facettes de cette création aussi viscérale que spectaculaire. C’est au plus près du « faire oeuvre » qu’à la croisée des souffles : Le quotidien d’Henri Ughetto tentera de saisir sa complexité : à travers une exposition intimiste, une projection des photographies de Mario Del Curto, et une soirée de d’ébats et conférences, le public sera plongé en l’espace d’un week-end dans l’univers quotidien d’une des plus grandes figures de l’art contemporain lyonnais.

Dérangeante, obsessionnelle, vertigineuse, érotique et drôle… Telle est l’œuvre totalement singulière d’Henri Ughetto. Depuis 1965, cet artiste lyonnais reconnu compose notamment des « mannequins imputrescibles » (mannequins sur lesquels sont greffés quantité d’objets en plastique : œufs, fruits, légumes, excréments, saucisses, fleurs…), ou égrène ici et là ses millions de gouttes de sang peintes dont il tient, dans un carnet, l’exacte comptabilité ! La Fondation Renaud consacre tout un week-end à l’artiste avec une exposition intimiste de ses œuvres, une projection de photographies où l’on pourra découvrir son incroyable atelier-musée, et samedi une table-ronde autour de l’œuvre d’Ughetto en présence de Jean-Jacques Renaud, Damien Chantrenne, Céline Moine…
Une (re)découverte indispensable !
      Fabien Giacomelli, 2009 
 
Henri Ughetto sculptureblancHenri Ughetto sculptureblancHenri Ughettoblanc© photos Quentin Bourguignon

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Expositions Collectives
      Hommage à Christian Calligarot, (expo. collective) Galerie IUFM Confluence(s) - Lyon
      Mirabilia et autres curiosités, Galerie Domi Nostrae - Lyon
      Vinyl Event, galerie Trait Personnel - Lyon
      Musée de Francfort - Allemagne
      Musée de Gralz - Autriche
      Musée de Lotz - Pologne
      Musée d'Art Contemporain - Lyon
      Que vive la mort, Expositions à Nantes, Chicago, Bâle, Madrid, Stlockolm
      Galerie Eric Fronc - Genève
      Musée « l'Art en Marche » - Hauterives.
 
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Collections Publiques
      Musée saint-Pierre (Musée des Beaux-Arts) - Lyon,
      Musée d'Art Contemporain - Lyon
      La Fabuloserie Dicy (Yonne)
      Fondation Renoud - Lyon
      Fondation Peter Stuyvesant
      Fonds National d'Art Contemporain
      Fonds Régionaux d'Art contemporain - Rhône-Alpes et Limousin
      Musée de Romans - Drôme
      Musée de l'Art Brut - Lausanne

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dia Vinyl Event© TP

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