et alors

Pour l'Art Contemporain Artistes Archives Alentours À lire Liens Contact


Émilie FAÏF
Scénographe Plasticienne

↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Emilie Faif
blanc© Émilie Faïf
«Ladies First», un rideau monumental de cheveux, à la fois inquiétant et vivant, symbole d'une femme tout aussi sauvage qu'émancipée. Il accompagne les danses lascives et tribales de la chorégraphe Marion Muzac qui revisite ici l'héritage des pionnières de la danse contemporaine. Cette nouvelle réalisation vient enrichir les nombreuses explorations plastiques d'Emilie Faïf autour du corps et de sa représentation.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
FaifblancfaifblancÉmilie FAÏFblancÉmilie FAÏFblancfleurblanc
Émilie FaïfblancÉmilie FaïfblancÉmilie Faïf - HermesblancÉmilie Faïf - Paris New YorkblancHabit Émilie FaïfblancÉmilie Faïf spermatozoideblancÉmilie FaïfblancÉmilie Faïfblanc© photos Émilie Faïf, Francis Peyre

Née en 1976, vit et travaille à Saint-Ouen

Elle expérimente l’espace dans des domaines d’intervention divers mêlant le dynamisme des villes à celui de la mode, du textile et de l’art.
L'univers d'Émilie Faïf a quelque chose de naturel et d’incongru qui ne laisse pas indiffèrent, des œuvres à l’attention du passant, juste mises à distance derrière une vitre, suspendues entre réel et irréel.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Un énorme coeur, des paysages secrets, quelques prairies flottantes…
Émilie Faïf "coeur"blancÉmilie FAÏFblancÉmilie Faïfblancprairie Émilie FaïfblancÉmilie FaïfblancÉmilie FaïfblancÉmilie FaïfblancLe Printemps HaussmannblancÉmilie FaïfblancÉmilie FaïfblancÉmilie Faïfblancemilie faifblancemilie faif chapelleblancÉmilie FaïfblancFAIFblanc© photos Émilie Faïf & Aurélien Mole
L'évidence, ici, est celle des rêves et les rêves épousent les couleurs et les contours de la réalité. Ils en dessinent une sorte de double ou la lumière ne fait pas d’ombres, ou le lourd devient léger, ou les vœux ne retombent jamais.
Et puis il y a le corps, ce continent dont on aimerait être familier et qui n’est peut-être qu’un souffle, tendre et un peu monstrueux. Corps, Rêve, tout est là : le corps dans les rêves, les rêves dans la peau, le tissu entre les deux.
Elle sculpte le tissu mais à l’envers : car c’est dessous, derrière, au verso, quelque part à l’intérieur, ça se joue.


Émilie Faïf "extentions"Émilie Faïf "extentions"blancÉmilie Faïf "extentions"blanc© photos Émilie Faïf
Si une émotion se situait entre la fin de l’ère de la réalité et Le château dans le ciel (Hayao Miyazaki), alors le travail d’Émilie Faïf, aussi écorchant qu’un rocher sertie de cadenas (Tatiana Trouvé) serait sa juste transcription. Oscillant entre rêve et hyper réalité, entre conscient et peur du soir, aller retour sans itinéraire, marche naïve vers un échafaud, couperet final ou début d’une nouvelle vérité.
Se mêlent et se frottent, mode et urbanité, univers singuliers qui pourtant cohabitent chaque jour, le corps arborant le tissu, le vêtement affrontant la ville, chaque élément étant potentiellement une projection relevant du réel ou de l’ordre du fantasme.


Formations
Diplôme de scénographie, mention très bien (2000) École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (projet de robe-théâtre et mémoire de fin d’études sur le travail de la chorégraphe Pina Bausch)
Prix de l’association des anciens élèves de l’Ensad décerné lors des Portes ouvertes. Jury > Dominique Jeanneteau (scénographe), Patrick Delis (architecte Intégral Concept), Muriel Delamotte (scénographe).

Membre du jury des diplômes de scénographie de l’ENSAD (2006)

Projet de scénographie de théâtre et installation vidéo d’après une nouvelle de Roger Caillois, Un mannequin sur le trottoir tirée du recueil La lumière des songes. “Nous sommes faits de l’étoffe fragile de nos songes” Cette phrase extraite du recueil a guidé l’adaptation scénographique de la nouvelle. Le narrateur fait part de la découverte inattendue d’un mannequin de couture sur lequel un inconnu a peint un paysage. Il décrit cet objet hybride, se balade avec voyeurisme dans ce paysage de l’imaginaire, épluche les couches du trompe-l’œil à la manière des poupées gigognes ou encore d’un corps de femme qu’il déshabille.
À l’image du détournement d’un mannequin en châssis de tableau, le spectacle, mobile, se détourne de l’enceinte traditionnelle du théâtre pour s’inscrire dans la rue. À la fois salle, scène et costume, la scénographie propose aux passants de s’asseoir face à l’unique acteur sur les replis de sa robe démesurée. Ce dernier entreprend alors un déshabillage, lente chorégraphie qui métamorphose cet “habit scénographique” en divers paysages évocateurs du texte.

Émilie Faïf "exposition"blancÉmilie Faïf "exposition" © Emilie Faïf


Espaces intérieurs Installations - blancVitrines

Émilie FaïfblancÉmilie FaïfblancÉmilie FaïfblancÉmilie FAÏFblancÉmilie FAÏFblancÉmilie FaïfblancÉmilie Faïfblanc© Émilie Faïf, Fédéric Vasseur
↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Scénographies – expositions
    Exposition inaugurale de Logements sociaux, Scénographie, l'Office public de l'habitat de Seine St-Denis — La Courneuve
    «Naturéel», scénographie de l’exposition, galerie fraîch’attitude — Paris
    «Vert», scénographie de l’exposition, galerie fraîch’attitude — Paris
    «Seconde peau», scénographie de l’exposition, galerie fraîch’attitude — Paris
    «Enchantez-nous», scénographie de l’espace Atelier des Enfants, Centre Pompidou — Paris
↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Scénographies - théâtre
    «Lucky charms» scénographie, l'Avenue - Shanghai
    «Ladies First» scénographie, avril Festival Nanodanses CDC Toulouse - Festival danse Uzès - Théâtre National de Chaillot, Paris
    «Remous» spectacle pour enfants co-réalisé avec la chorégraphe Katalin Patkaï
    «les Arpenteurs» Stéphane Olry, scénographie, Théâtre de l'Aquarium — Paris
    «Les Arpenteurs» de Stéphane Olry, scénographie, Théâtre de l'Aquarium, La Cartoucherie — Paris
    «Misanthrope» de Molière, scénographie pour M.SC., E. Lewinson, Théâtre Dijon Bourgogne
    «La chute des anges» de Y. Abdelatif, scénographie et costumes pour M.SC., E. Lewinson — Amiens
    «L’école de danse» de C. Goldoni, scénographie et costumes pour M.SC., J. Lassalle, CNSAD
↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Ateliers pour enfants
faifblanc© Émilie Faïf
    L'éveil des tout-petits. «Remous» dans le cadre de la MINI PARTY, grande salle du Centre Pompidou
    Spectacle et ateliers «Remous», pour enfants coréalisé avec la chorégraphe Katalin Patkaï
    Ateliers pour enfants autour d’une exposition personnelle au Château de St Ouen, publication d’un cahier d’atelier
    Ateliers «la clé des jardins» au Château de Courance et de Chamarande
    Atelier «jeunes Talents», Centre Pompidou, cycle d’interventions autour de travaux personnels sur les vœux
    «Jardin imaginaire», création avec les enfants d’Ivry sur Seine, à l’inauguration du Parc des Cormailles
Graphisme
    Diverses réalisations — Conditionnements, invitations ou cartes de vœux...
    Kenzo Parfums
    Showroom Pierre Frey
    La galerie fraîch’attitude
    Boutique et marque Isabel Marant
    WallDesign Collections
    Le chantier du Parc Départemental des Cormailles — Ivry-Seine
    SEMISE, Ville de Vitry sur Seine
Publications
    «Ateliers de filles 2», Éditions Paumes
    «Faites un vœu», Éditions Trait Personnel
    «Jeunes scénographies», Éditions Réso Scéno

↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Une œuvre qui grandit
Une œuvre qui grandit
    Émilie et Nicolas ont dû faire un vœu...
2000 à Saint Eustache, des vœux sortent de gros ballons gonflés tenus au plafond avec une ficelle. Et, d'un écran de télévision sort une voix monocorde. Une personne récite en boucle, un à un, les vœux recueillis dans les rues de Paris.
    Ô temps ! suspends ton vol...
Nous vivons un grand moment, celui de la naissance d'une œuvre et de celle d'une rencontre.
Faîtes un vœu, c'est le titre de l'exposition d'Émilie Faïf et de l'ouvrage édité la même année par Trait Personnel.
S'en suit un événement au cours de la fête des lumières à Lyon, le 8 décembre 2001.
La magie de la rencontre petit à petit se dégonfle, se vide de sa substance. Le thème est épuisé, le vœu est exaucé.
Mais voilà qu'il rebondit sous une autre apparence, plus de thème porteur mais le nom de l'artiste indique un style, le sujet.
Le Château de Saint-Ouen accueille Émilie Faïf. À nouveau conquis par les idées et leur concrétisation, le choix des matières et leur utilisation, l'installation dans l'espace et la respiration des œuvres dans le lieu. Simples et efficaces, raffinées et présentes, les pièces dialoguent dans le langage esthétique et graphique.
Nous continuons à soutenir avec autant d'intérêt, cette œuvre qui grandit.

↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Faif - etoile filanteblanc© DR
Cliquer ici > pour l'ouvrage «Faites un Vœu» collector (disponible).






















Google