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Nadine LAHOZ-QUILEZ
Plasticienne, Scénographe
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Par delà, à la surface ou la génération Des grand-mères
© Nadine Lahoz-Quile
Bien que commun aux deux sexes le tatouage chez les Imazighen est surtout féminin. Il est souvent associé aux rites de passages notamment à la puberté. Il favorise la fertilité, chasse le mauvais œil et soigne. L'utilisation de la lancette permet une série d'incisions qui creuse en partie la peau. Il est ensuite badigeonné de suie, et parfois de jus de pousses de blé pour lui donner cette couleur verdâtre. Composé d'un répertoire de formes géométriques il s'organise symétriquement. Chaque forme de tatouage porte un nom précis et orne une région corporelle spécifique. Il existe un tatouage thérapeutique qui sert à éliminer le « sang noir ». Davantage relié à la zone à soigner il est aussi constitué de figures géométriques. Certaines figures sont récurrentes comme celles du palmier et du poisson. La figure du palmier est associée à l'origine à la divinité Neït, Nit, Tanit, divinité Amazigh de la fertilité.
On retrouve le même répertoire de formes dans le tissage, la broderie, la poterie et la bijouterie imazighen.
« Quand une femme allait se marier, si son visage n'était pas tatouée on disait qu'il ressemblait à celui d'un homme. »
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Byrsa opus II
© Nadine Lahoz-Quilez
Nadine Lahoz-Quilez nous offre un fil tendu entre le pourtour méditerranéen, un lien entre passé et présent, entre patrimoine et création, entre tradition et contemporanéité. A la suite de sa résidence en Tunisie d'où a découlé l'exposition Byrsa au Musée national du Bardo à Tunis en novembre 2015, l'artiste nous dévoile des œuvres qui se sont construites au fil du temps par des techniques, des pratiques et des questionnements universels.
Des techniques, telles que la broderie ou la couture, qui soulignent un savoir-faire, aliant la beauté du geste, la main qui travaille la matière, sont ici transcendées par l'artiste. Des pratiques dans lesquelles Nadine Lahoz-Quilez s'implique physiquement et socialement dans des projets participatifs ou le collectif prend tout son sens dans l'échange et le croisement culturel. Des questionnements sur le rapport au corps, au dedansdehors, au territoire et à la frontière.
Qu'il soit dévoilé, voilé, suggéré, évoqué, caché, absent, magnifié, déformé, objectisé, enfermé, décomposé, le corps nous confronte dans sa re-présentationà l'identité, à l'intime et aux codes sociétaux. Au delà de cette enveloppe, parure, carapace, camisole, déguisement, écran, le sujet n'est autre que la femme au coeur de la société, entre tradition et modernité. Elle interroge l'apparence et l'identité.
Dans l'obscurité de l'évitement il est question du voile, accessoire d'évitement du regard où se jouent les limites du prolongement de ce qui est caché. Une perruque géante a été réalisée puis de jeunes Tunisiennes ont joué le jeu d'une séance photos. Telles des « Marie-Madeleine », la longue chevelure dénouée dissimule le corps. Cette chevelure qui peut symboliser selon les cultures la féminité, la séduction, l'érotisme, et qui doit être cachée du regard par le voile, devient ici une chevelure-voile, un écran, une mise en abîme…
Byrsa, Cuir, mosaïque de perles de verre – 190 X 190 cm Après l'assassinat de son mari par Pygmalion, Didon, fille de Bélus, roi de Thyr, s'enfuit pour gagner la pointe nord de l'Afrique. Elle conclut un marché avec les autochtones : acheter autant de terres qu'une peau de vache peut en contenir. Elle découpe cette peau en fines lanières puis elle encercle un territoire pour bâtir la citadelle de Byrsa et fonder Carthage. Une peau tel un territoire, étendu, extensible… Une peau telle une carte, délimitant un espace, comme un continent avec ses reliefs et ses frontières. Une peau sans connotation mortuaire mais au contraire un hymne à la vie, symbolisant la construction et l'émancipation d'un peuple entraîné et porté par une femme.
Le stratagème a réussi… Ce cerveau aux broderies de perles de verre délicates apposé tel un coeur sur la peau, nous renvoie au stratagème.Nous retrouvons cette préciosité et cette finesse dans la série des dessins Exploration fonctionnelle, nous invitant à un voyage inter-cellulaires où les connexions internes nous mettent en réseau. Le dedans-dehors, le caché-le vu, l'interne-externe sont au coeur des méandres des relations humaines.
Dans l'oeuvre de Nadine Lahoz-Quilez, chaque pièce est autonome mais fait partie d'un tout, d'où une force émane par la démultiplication et la prolifération. Les formes aléatoires recouvertes de peau sur lesquelles des broderies issues d'images anatomiques sont apposées, forment une ligne horizontale contrebalançant les courbes et jouant de la lumière et de l'espace. La prolifération petit à petit nous gagne et nous devons y prendre part.
Au delà du détournement et de la réappropriation, au delà du savoir-faire et des techniques artisanales l'artiste nous donne à voir des oeuvres d'une force et d'une portée universelles…
Christel Roy
Responsable du Pavillon de Vendôme
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Dans l'obscurité de l'évitement
© Nadine Lahoz-Quilez
> Dans L'obscurité de l'évitement il est question du voile, accessoire d'évitement du regard où se jouent les limites du prolongement de ce qui est caché.
Si la longue chevelure est parfois associée à Marie-Madeleine, elle est signe de féminité, de séduction et d'érotisme. « Dans l'obscurité de l'évitement » il est question du voile, accessoire d'évitement du regard où se jouent les limites du prolongement de ce qui est caché. Portée par de jeunes tunisiennes, cette perruque géante devient un voile qui dissimule à son tour tout le corps. partie d'une série qui a été présentée au Musée national du Bardo en novembre 2015.
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Trichos(le poil en grec)
© Nadine Lahoz-Quilez
> Une réflexion sur notre relation au corps et sur la pilosité. Le cheveu révèle des modes et des comportements allant du fétichisme à la tonsure, du jeu érotique à la quête de l'autre par-delà de la vie. Entre le glabre et l'hirsutisme, le poil est objet de métamorphose. Support d'une expression révélée et secrète, il est capable d'adopter une multitude de formes, oscillant entre la norme et la contestation, l'attirance et la répulsion. Les poils, frisottants, lisses, drus, implantés, supportés par et dans la peau sont le vestige de notre matière première. Qu'ils soient touffus, épais, vigoureux ils marquent notre caractère primitif et primordial. Confier ces accessoires à la spatialité, aux mouvements, à la danse pour révéler notre consensus secret et symbolique, pour mettre en tension nos écarts entre animalité et raffinements. La spatialité va s'organiser entre le jeu du corps dans l'espace et des projections vidéo, du plan au volume, de l'écran au sol. De cette interaction va naître une pièce hybride et modulable entre spectacle, performance et projection. Trichos, projet danses, vidéos et sons avec Anne-Marie Pascoli - Captation : Jeanne Coudurier - Montage vidéo : Nadine Lahoz-Quilez et Jeanne Coudurier - Musique : Alain Lafuente. 1ère monstration en octobre 2014 au musée d'art et industrie de St-Etienne puis musées de Gadagne dans le cadre du festival Label Soie.
Trichos, Musée d'art et Industrie de St-Etienne, 2014, avec la Compagnie Pascoli.
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Boutillis, paralysie du sommeil et d'ailleurs
© Nadine Lahoz-Quilez
> Une Performance chorégraphique au Borj kallel de Sfax avec le danseur tunisien Rochdi Belgasmi sur une musique de Med Hamin Hlel.
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La Levée
© Photos Nadine Lahoz-Quilez
> Elle enterre de vieux vêtements, les oublie. Un jour elle s'en rappelle, les déterre puis nous les montre aux travers de photographies frontales. Sans effets, elles font naître un trouble, celui d'une absence présente qui n'est pas la mort mais la matière d'un corps à l'œuvre. Comme si on ne pouvait jamais y échapper, à ce corps qui serait l'œuvre même, au point que l'art n'en serait que sa tautologie.
Alors interrogeons-nous : qui de l'homme ou de l'art en serait la redite ou la matrice…
Le geste humble de Nadine Lahoz-Quilez évite tout effet, renonce à tout projet, pace qu'il est une valeur infinitive que chacun, du regard et de l'imagination doit, à son envie, conjuguer. Alin Avila
> Le projet a démarré il y a 5 ans par une récolte de vêtements auprès d'un groupe de personnes rencontrées à cette période. Ces vêtements sans distinction de compositions, de couleurs, de formes ont été pliés puis empilés dans un jardin. L'objectif était de les photographier dépliés pour repérer les traces du temps, l'impact des éléments naturels et l'interaction des couleurs et des textures. Mais très vite la dégradation interne des piles n'a plus permis le dépliage et deux séries d'images se sont constituées. Ce projet s'accompagne d'un environnement sonore.
Récolte
> De différents vêtements usagés (chemise, pantalon, chaussettes…) de toutes tailles et de toutes compositions textiles (coton, laine, viscose…).
Repassage et pliage : codification, empilement, stratification, en extérieur.
Attente : altération, détérioration, dégradation…
Le vêtement est conçu pour le corps dont il devient un élément protecteur et esthétique. Abandonné par ce dernier tout en se substituant à lui, il subit les métamorphoses du temps qu’il fait et du temps qui passe.
Dans quelques mois, les vêtements seront dépliés. Ils seront photographiés afin d’en fixer les altérations et les interférences.
Quelques mois plus tard…
> Certains vêtements sont en état de putréfaction avancée. D’autres ont quasiment
disparus : il ne reste plus qu’un tas dont il est difficile d’identifier le vêtement d’origine.
La manipulation s’avère délicate. Les matériaux synthétiques sont plus résistants et mieux conservés. Les insectes, oiseaux et autres petites bêtes ont trouvé un lieu idéal pour faire leur nid.
La nature reprend ses droits : les stolons de fraisiers s’accrochent dans les fibres des tissus.
Les odeurs sont celles d’une humidité de sous-bois. Certains champignons s’approprient les lieux. Il n’en reste pas moins que cette odeur peut parfois devenir insupportable et provoquer des nausées.
En cours... à suivre ! Nadine LAHOZ-QUILEZ
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Casing - Enveloppe
© Photos Nadine Lahoz-Quilez
> La nudité intégrale est refusée par toutes les civilisations. L’être humain va
s’attacher à la transformation des apparences et ce jusqu’à sa mort, ultime
modification.
A la naissance d’un enfant, la société s’empare du corps, matière première
malléable, pour le former, le manipuler. Il devient ainsi le support de tous les
artifices (tatouages, parures, vêtements...) et permet l’identification à une collectivité
homogène qui impose un consensus secret et symbolique.
Le vêtement, élément amovible de la parure simule et dissimule, cache et
dévoile. Il met en scène des parcelles du corps au gré des modes et aux
dépens des parcelles avoisinantes laissées dans l’ombre.
Sorte de carapace souple, il protège le corps du monde extérieur tout en l’affichant.
Il participe à la mise en forme, à la théâtralisation de celui-ci, rejoignant
les codifications sociales du paraître.
C’est dans l’intimité que le fabriqué et l’organique se mêlent et s’entremêlent.
Odeurs, chaleurs, effleurement, frottements plus ou moins appuyés, plus ou
moins réguliers... autant d’éléments qui constituent cette relation.
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Vanitées
© Nadine Lahoz-Quilez
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Exploration fonctionnelle
© Nadine Lahoz-Quilez
> Exploration fonctionnelle développe un univers improbable où références anatomiques et réminiscences personnelles se côtoient pour inventer une nouvelle géographie corporelle. Cette ballade déclinée à travers le dessin transporte immanquablement aux frontières de l'imaginaire.
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Les malformations cardiaques ou les difficultés d'aimer
© Nadine Lahoz-Quilez
© Nadine Lahoz-Quilez
> Le vêtement se moule à son modèle prenant ainsi l'empreinte du corps, élément mouvant, pour parfois ne faire plus qu'un.
Le fil comme le poil, éléments constitutifs de l'un et de l'autre ont une similitude formelle et graphique. Tout deux par une densité variable d'implantation ou de tramage constituent une nouvelle surface, voire une seconde peau. Le patron est un des premiers maillons des différentes étapes de fabrication. Il est le plan avec ses signes, ses codifications, son vocabulaire qui deviendra volume. Ainsi la pièce de patron signifie le vêtement tout comme ce dernier va signifier le corps, ici physiquement absent mais sans cesse révélé.
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© Nadine Lahoz-Quilez
> Depuis quelques années, Nadine LAHOZ-QUILEZ développe un travail autour du corps et ses situations induites qui traduisent des états intimistes et interrogent la conscience de soi et la re-connaissance de lʼautre. Support de signes, lieu de déterminations sociales et culturelles, le corps suscite une exploration multiple, à la fois dans les procédés et dans les évocations.
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Les Bains-Douches
© Nadine Lahoz-Quilez
> Il y avait une salle avec une grande verrière et de chaque côté des cabines de douches. Chaque semaine, souvent le samedi ou le dimanche, on allait se doucher. À l’entrée des Bains-Douches on achetait son ticket et l’on pouvait également acheter son shampooing DOP qui était vendu en berlingot. Il y avait aussi une salle de bain avec une baignoire, mais c’était plus cher. Pour les douches, on pouvait prendre une cabine simple ou une cabine double. Elles avaient une durée limitée et lorsque l’on restait trop longtemps la dame de l’accueil venait frapper à la porte.
Les ouvriers de la faïencerie avaient des bons pour aller gratuitement aux bains ".
Cette installation est composée d’une série de vasques en grès fin, rappelant la production de faïence sanitaire de Salins-les-Bains, posées sur des dalles de Corian® et de poignées de meubles de salle de bain suspendues.
Design
© Nadine Lahoz-Quilez
> Le vêtement, élément protecteur du corps est un signe identitaire qui permet le rattachement à un groupe. Le look est un mode de communication direct. Il s'articule comme récepteur-émetteur, montrer et voir. C'est la première image que nous donnons à l'autre. Le vêtement professionnel agit comme un révélateur contextuel et campe chacun des acteurs dans son rôle. Modifier la tenue de travail par des éléments graphiques et formels c'est tenter de modifier les enjeux humains et relationnels.
La blouse, dans le milieu médical est à la fois vêtement de travail et uniforme. Elle préfigure à la relation soignant-soigné. Agissant comme un révélateur contextuel, elle campe chacun des acteurs dans son rôle. Décorer, au sens latin à savoir rendre plus esthétique, modifier par un ajout d'éléments graphiques et formels, la tenue vestimentaire, c'est optimiser le relationnel donc la qualité du soin, l'accueil du patient, l'image de l'hôpital.
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2016
© Nadine Lahoz-Quile
Byrsa Opus II, Galerie le 116art, Villefranche/Saône
© photos Helmi Jribi
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Atelier
© Nadine Lahoz-Quilez
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Performances
© Nadine Lahoz-Quilez
Catalogues
Tresses 13, Éditions Lyric 21/Nonpareilles
Sacré Blanc !, Musée de la Tapisserie, Angers, 2012
Blanche est la couleur, Passage de Retz, Paris, 2012
Laboratoire # 2, La Serre, Saint-Étienne et Galerie Area, Paris, 2011
Et si la guirlande de Julie était en laine, Yves Sabourin, Éditions du Patrimoine, CMN, 2010
Habits, Habillages de Claudine Guilhot, coll. « Arts visuels » Ed Scérén, 2009
À la frontière du vêtement, Musée des tissus en Résonance avec la Biennale d'art contemporain de Lyon, 2007
Les Doigts d'art, Salins-les-Bains, 2004.
Les Doigts d'art, Château-Chalon, 2002
Textes, vidéos…
Arearevue(s)-Laboratoire 2, fibres et temps plastiques, Alin Avila, N° 23, 2010
Utopia
Les Doigts d'arts,VHS
Revue Saison d'Alsace,
À combien sommes-nous de Prague ? D'André Weckmann, France 3, VHS
Anfiirholz de Gaston Jung, France 3, VHS
Autres productions
Culture à l'Hôpital
Hôpital de jour, musée de Bourgoin-Jallieu.
Le kimono paysage et la tenue. Présentation des pièces au musée
Design textile
Ornements pour une relation. Prototype de vêtements pour soignants
Scénographies et décors
L'épidémie bleue de Christian Pageault, RLC Spectacles
La Route des arts, Conseil général du Jura
L'assemblée des femmes d'Aristophane, Troupe de la Frat, Saint-Claude
Participation à des vidéos
Wie weit ists noch bis Prag ? (A combien sommes-nous de Prague ?) D'André Weckmann. Production France 3 Alsace
Aanfiirhorlz De Gaston Jung. Production France 3 Alsace
Formations
Maîtrise arts plastiques UFR arts, Université Marc Bloch, Strasbourg
Vit et travaille dans la Loire