Et Alors association d(art contemporain

Pour l'Art Contemporain Artistes Archives Alentours À lire Liens Contact

 

 

Biennale de Venise 2013

La Biennale de Venise 2013
La 55ème exposition internationale d'art Contemporain — Commissaire Massimiliano Gioni

«Le Palais Encyclopédique»
↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
À l'occasion de l'édition 2013, les délégations françaises et allemandes ont convenu d'échanger les bâtiments de leurs Pavillons.
Le communiqué de presse de l'Institut français statue que bien que le principe ait été maintes fois évoqué au cours des dix dernières années, ce n'est que cette année que le dialogue entre les artistes et les commissaires de la France et de l'Allemagne a pu aboutir. Ainsi, Christine Macel, commissaire du Pavillon français, et l'artiste Anri Sala ; et Susanne Gaensheirmer, commissaire du Pavillon allemand et les artistes Ai Weiwei, Romuald Karmakar, Santu Mofokeng et Dayanita se sont mis d'accord et ont décidé d'échanger leurs Pavillons, sans que cela implique une collaboration spécifique sur le plan artistique.
« Le dialogue international joue aujourd'hui, dans le monde de l'art, un rôle essentiel qui se caractérise bien plus par la perméabilité des sphères culturelles que par la rigidité des frontières nationale », ajoute le communiqué de presse de l'Institut français. Ce dialogue constructif entre les deux pays est un fait important et tend à guider la scène artistique mondiale dans la bonne direction. « En outre, les commissaires ainsi que les artistes s'identifient à la vision d'une culture européenne commune, partie intégrante d'une communauté culturelle globale ».
(Art Media Agency (AMA)

↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Dedans-Dehors en novembre, regard de Jean-Pierre Ravachol à La 55ème Biennale de Venise
.
regard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrougeregard de Jean-Pierre Ravacholrouge© Jean-Pierre Ravachol


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓

Anri Sala représentera la France
Cet artiste albanais qui travaille entre Paris et Berlin, aura donc son visage concentré d'enfant sage, son charme fait de retenue et de passion venu du « pays des aigles ». Beau brun rêveur, un rien distant, Anri Sala est bien le choix officiel du comité de sélection, comme l'avaient annoncé Le Quotidien de l'Art du 12 janvier et tous les bruits du Palais. Une victoire officieuse confirmée, lundi soir au Figaro par Marc Alizart, conseiller au cabinet de Frédéric Mitterrand. L'Institut français devrait l'annoncer très officiellement par communiqué aujourd'hui (mardi) la victoire d'un artiste devenu français par le biais de l'art. Le 23 décembre, nous avions annoncé sur Twitter qu'Anri Sala figurait en bonne place de la « short list » des 4 favoris, aux côtés de Bertrand Lavier, l'artiste qui détourne avec humour l'histoire de l'art et ses œuvres-culte, de Tatiana Trouvé, Prix Marcel Duchamp 2007, la plasticienne qui a transformé la Pointe de la Douane en installation radicale l'été dernier, et Adel Abdessemed, le décrypteur d'un monde politiquement correct qui cache sa violence sous les bons sentiments.
Chaque artiste a ses partisans. De bonnes sources, Adel Abdessemed, l'artiste franco-algérien qui expose en février à New York chez le galeriste David Zwirner et en octobre au Centre Pompidou, fascine autant par son art des métaphores chocs qu'il inquiète pour la même raison. Mais Caroline Bourgeois, curator des plus belles expositions de François Pinault à la Pointe de la Douane et au Palazzo Grassi à Venise, ne participait pas à ce comité et n'a donc pas pu y défendre son poulain (fougueux). En revanche, y ont été conviées Suzanne Pagé, l'ex-directrice du Musée d'Art moderne de la Ville de Paris qui construit les collections de la Fondation Louis Vuitton pour la Création, annoncée pour 2013 au Jardin d'acclimatation, et Béatrice Parent, son bras droit dans les deux institutions : ces proches de Bernard Arnault sont réputées des inconditionnelles du travail d'Anri Sala qu'elles ont montré très tôt au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, dès 2000, dans l'exposition Voilà.
Au sein du comité de sélection, les débats sont confidentiels. La candidature de ce francophone subtil se serait donc imposée par sa musique contemporaine, sorte de mathématique de l'art qui transpose la politique, le discours amoureux, la lutte des classes en installations sensibles et populaires comme une rengaine sur un orgue de Barbarie. Comme le confirmaient ses proches, le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a validé très vite ce choix. Secret de polichinelle ? Le 10 janvier à Beaubourg, Anri Sala expliquait comment il concevait son exposition au Centre Pompidou, en mai prochain. Superstitieux, évasif ou stratège, l'intéressé assurait encore « ne rien savoir » de tout ce remue-méninges et disait « refuser même de se souvenir de cette rumeur insistante qui le donnait déjà victorieux ».
Chef du service Création contemporaine et prospective, sa commissaire Christine Macel, était aussi rayonnante qu'impassible. Ce même mardi, la conservatrice du Musée national d'art moderne dévoilait en petit comité le projet inédit de cet artiste albanais « made in France » qui s'y est formé et y a longtemps travaillé avant d'émigrer, récemment, à Berlin comme bon nombre d'artistes français. D'une pédagogie rare, elle a souligné le pari de son exposition monographique qui prendra possession de toute la Galerie Sud, du 2 mai au 6 août, par son savant dispositif visuel et sonore. On doit à cette femme de tête les belles expositions fort savantes « Les Promesses du Passé » sur les artistes de l'ex-bloc communiste (2010) et surtout Danser sa vie (jusqu'au 2 avril 2012) qui ravit les collectionneurs et le grand public.
Né en Albanie en 1974, Anri Sala est venu à Paris en1996, cinq ans après la fin du régime communiste. Violoniste jusqu'a 11 ans, hésitant entre devenir mathématicien ou artiste à une époque où l'Albanie proposait des filières sans retour, ce musicien de l'art a choisi de faire les Beaux-Arts de Tirana où il a étudié la peinture. C'est en France, à l'École Nationale des Arts Décoratifs, qu'il s'est rapproché tout doucement du film. Il est passé par Le Fresnoy, temple vivant de l'art vidéo en France à Tourcoing, de 1998 à 2000. La plus frappante de ses oeuvres s'appelle 1395 Days Without Red (2011). Cette vidéo de 44 minutes suit les pas d'une musicienne (l'actrice espagnole Maribel Verdu) qui traverse la ville de Sarajevo pendant le siège pour se rendre à ses répétitions d'orchestre. Chaque carrefour est un piège mortel, comme la couleur rouge, deux occasions pour les snipers de mieux viser les civils.
Entre deux carrefours, la musicienne reprend vie, fredonne ou entend dans sa tête le premier mouvement de la Symphonie nº 6 dite Symphonie Pathétique de Tchaïkovski que son orchestre répète à l'autre bout de la cité (il y a eu près de 400 concerts en 4 ans siège à Sarajevo). A chaque carrefour, des piétons de tous âges et toutes conditions retiennent leur souffle avant de tenter une traversée à découvert ; le tempo s'accélère comme le mouvement du sang sous la pression de la peur, influant sur l'interprétation de la partition. Anri Sala a choisi une musicienne qui joue du basson, instrument de la famille des bois, parce que « c'est celui qui se rapproche le plus du souffle ». Ce souffle, court ou lent, sert de fil à la narration et de chemin sonore dans la ville. Le montage, incroyablement fluide, passe de la musique symphonique au bruit de la rue trop silencieuse. L'énoncé paraît abscons, le résultat est pourtant clair comme de l'eau de roche. Comme la musique expliquée aux Béotiens par un compositeur à la précision mathématique, mais que le public écoute pour la première fois, ressent dans toute sa simplicité apparente et applaudit pour son éclat limpide.
Véritable chouchou des institutions internationales, Anri Sala a déjà participé plusieurs fois à la Biennale de Venise. En 1999 dans une exposition de groupe du pavillon albanais. Et surtout en 2001 dans la sélection de feu Harald Szeemann, oeil sans pareil, commissaire intuitif et référence vénérée de l'art contemporain : Anri Sala y a gagné le Prix du Jeune Artiste avec son film Uomoduomo. La Tate Modern de Londres a montré dès 2009 son film Dammi I Colori dans lequel il redonne des couleurs à la ville de Tirana avec la complicité de son ami, Edi Rama, ancien artiste devenu maire à la popularité sans pareille. Varsovie lui a consacré une grande exposition en 2005, Miami en 2008, Montréal en 2011. Le roi des « curators » contemporains, le Zurichois Hans Ulrich Obrist qui l'avait déjà défendu à la première heure au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, l'a invité en son petit royaume champêtre de l'art, à la Serpentine Gallery à Londres l'an dernier.
Un sacre annoncé, donc.

↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Le Vatican participera à la Biennale de Venise
La prochaine Biennale de Venise aura un invité inattendu : le Vatican. Le Saint-Siège fera partie des neuf nouveaux États à participer à l'une des plus prestigieuses expositions d'art contemporain dans le monde, selon le site du magazine spécialisé The Art Newspaper.
Son Président, Paolo Baratta, indique qu'il aura son pavillon en bordure de la lagune. Une première. Mais du côté du Saint-Siège, l'idée était en gestation depuis plusieurs années. Selon la Stampa, le pavillon y présentera une sélection d'une dizaine d'artistes, hommes et femmes du monde entier, reconnus ou venant de la scène émergente, ayant pour principal sujet, les onze premiers chapitres du « Livre de la Genèse ».
Au côté du Saint-Siège, huit autres nouveaux pays seront présents pour la première fois à cette 55e édition, les Bahamas, le royaume du Bahrein, la République du Kosovo, les Maldives, la Côte d'Ivoire, le Nigeria et le Paraguay. Le commissaire de la biennale, Massimiliano Gioni, a donné comme titre à cet événement, « le Palais Encyclopédique ». En 2011, la biennale avait réuni 89 pavillons.
Dominique Poiret


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Akram Zaatari au pavillon libanais
C'est désormais chose sûre. Et c'est Akram Zaatari qui portera l'étendard de l'art contemporain libanais dans cette manifestation artistique parmi les plus prestigieuses au niveau international.
C'est ce qu'a annoncé hier, officiellement, au cours d'une rencontre avec la presse à l'hôtel Albergo et en présence de l'ambassadeur d'Italie, Giuseppe Morabito, Rita Nammour, la présidente de l'Association pour la promotion et l'exposition des arts au Liban (Apeal) à qui le ministère libanais de la Culture a confié l'organisation de la participation libanaise à cet événement de taille.
« Le défi est grand », reconnaît Nammour. Car cette manifestation artistique internationale est réputée pour sa sélection pointue d'œuvres de nombreux pays, ainsi que pour la rigueur et l'exigence de ses commissaires d'exposition comme de son public.
Mais Apeal – qui au cours des deux années précédentes a déjà fait ses preuves dans l'organisation d'expositions d'art contemporain libanais à l'étranger (en 2010 au Katzen Center de l'American University Museum à Washington et l'année suivante au Royal College of Art à Londres) – « est déterminée à mener cette mission avec enthousiasme ». Toujours dans l'objectif de soutenir et de promouvoir l'art libanais à l'étranger et d'y propager l'image culturelle du pays du Cèdre, malheureusement trop souvent éclipsée par des images de guerre et d'instabilité.
Pour la mise en place de ce projet, Apeal a fait appel au duo de curateurs Sam Bardaouil et Till Fellrath, historiens d'art et cofondateurs de Art Reoriented, plateforme multidisciplinaire de réputation internationale établie à Munich et à New York.
Lesquels, dans un esprit « de guerre contre l'étiquette d'un pays en guerre, de campagne en faveur d'un changement dans la représentation du Liban à l'étranger », ont porté leur choix sur Akram Zaatari comme hôte du pavillon Libanais de la 55e Biennale de Venise. « Pas parce qu'il est le seul ou le meilleur des artistes libanais de sa génération, mais parce que sa présence hautement reconnue dans les plus grands musées et institutions artistiques à travers le monde lui permet de confronter ses œuvres à celles de très hauts standards présentées dans le cadre de cette scène internationale d'une grande exigence. D'autant qu'Akram Zaatari développe à travers son travail de photographe, vidéaste et installationniste une problématique intéressante constamment liée aux questions des frontières et de l'identité », a affirmé Sam Bardaouil. Rejoint sur ce point par son associé Till Fellrath, qui a également insisté sur le fait qu'« Akram Zaatari fait partie de ces artistes dans le monde qui ont contribué à introduire le document d'archives comme objet esthétique dans l'œuvre artistique. Et cela à partir du Liban, sans éprouver le besoin d'émigrer vers les grands centres de création ».
Le pavillon libanais bénéficiera d'un emplacement de choix au sein de l'Arsenale de la Biennale. « Il jouxtera l'espace réservé à l'exposition principale », a indiqué Rita Nammour. Laquelle a aussi insisté sur le rôle des sponsors et des donateurs (personnes et entreprises) qui soutiennent l'Apeal. « Je saisis cette opportunité pour exprimer ma profonde gratitude à l'UBS pour son immense contribution cette année, et remercier chaleureusement Robert Matta, Booz & Co et Quantum Communications qui nous ont permis d'accroître considérablement la portée et les résultats de notre effort de collecte de fonds. »
Ce sponsoring et patronage artistique s'inscrit en somme dans une longue tradition libanaise qui, comme l'a rappelé Sam Bardaouil, remonte à Daoud Corm, Mustapha Farroukh, Habib Srour et Nicolas Sursock… Et il continue, avec l'Apeal, dans une démarche contemporaine « d'internationalisation et d'élargissement des horizons des artistes libanais ».

↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Ai Weiwei, le dissident chinois ainsi que trois autres artistes internationaux représenteront le pavillon allemand.
L'artiste contestataire chinois sera l'un des représentants de l'Allemagne à la Biennale de Venise de 2013, ont annoncé les organisateurs allemands. Selon le Journal des Arts, Suzanne Gaensheimer, directrice du musée d'art moderne de Francfort et responsable du pavillon allemand pour cette 55e Biennale, motive cette décision, en invoquant, qu'« il n'était pas question de représenter son pays comme une unité hermétique nationale ».
Et de poursuivre, que « la production d'art contemporain en Allemagne, comme ailleurs, se caractérise par une grande variété de formes de coopérations entre artistes du monde entier et par des échanges culturels et intellectuels internationaux ».
L'artiste chinois a été convié au même titre que les photographes indiens Dayanita Singh et sud-africain Santu Mofokeng, ainsi que le réalisateur et scénariste franco-allemand Romuald Karmakar. « C'est un honneur » a déclaré Ai Weiwei depuis Pékin, après l'annonce de sa sélection pour représenter l'Allemagne.
Suzanne Gaensheimer, précise aussi que ces artistes, « sont présents dans les principaux musées et collections mondiaux et ont déjà pris part aux plus grands festivals et expositions internationaux ». Et qu'ils sont également « liés de façon très forte à la scène artistique allemande ». Le dissident chinois, Ai Weiwei, est d'ailleurs membre de l'Académie des arts de Berlin depuis 2011 et titulaire d'un poste de professeur invité, proposé par la fondation Einstein et l'Université des Arts (UdK) de la capitale allemande.
Farouche critique du régime communiste chinois, l'artiste polyvalent avait été détenu entre avril et juin 2011. A sa libération, il a été condamné à payer 15 millions de yuans (1,7 million d'euros) au terme d'un redressement fiscal.
Depuis, il n'est toujours pas autorisé à quitter la Chine faute de passeport. Même si l'on pourra découvrir son œuvre à la Biennale de Venise 2013, comme ce fut déjà l'occasion cette année à Paris au Jeu de Paume et au Martin-Gropius-Bau de Berlin, il est par ailleurs peu probable que l'on puisse le croiser dans les allées des jardins Giardini, en 2013. Libération


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de Venise
«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de Veniserouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de VeniserougeLa Biennale de Venise 2013rouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de Veniserouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de Veniserouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de Veniserouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de Veniserouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de Veniserouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de Veniserouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de Veniserouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de Veniserouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de Veniserouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de Veniserouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de Veniserouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de VeniserougeLa Biennale de Venise 2013rouge«Pêle-mêle» Regards sur La 55ème Biennale de VeniserougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rougeLa Biennale de Venise 2013rouge© DR

↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Envoyé spécial à Venise
55e Biennale de Venise : Il Palazzo Enciclopedico/Cura di Massimiliano Gioni/Du 1er juin au 24 novembre 2013.


Le Palais encyclopédique ! Jour de cohue, encore, à l'Arsenale, et une visite tumultueuse dans les méandres de cette mostra monstre à laquelle le directeur de l'édition 2013 est très attaché…
Et pour cause : ce musée imaginaire, entièrement monté par Gioni, se veut clairement l'énoncé d'une position depuis le dedans de l'art, de la part d'un commissaire extrêmement impliqué dans sa réflexion. Malgré l'accès houleux aux œuvres, la foule des invités de ce deuxième jour des previews ne facilitant guère la visibilité, l'impressionnant dispositif scénographique et la majesté des salles de l'Arsenale constituent un écrin idéal pour cette collection en forme de profession de foi.
Massimiliano Gioni, beaucoup plus que de nous présenter une liste d'artistes contemporains up to date, a souhaité réfléchir sur leurs pulsions créatives et posé la question cruciale, qui est au cœur de cette démarche de curator impliqué et agissant : quel est l'univers des artistes, la prospective ? Quelles sont leurs relations avec les autres cultures, les autres univers artistiques ?
L'exposition présente ainsi un savant dosage d'oeuvres modernes et d'œuvres contemporaines, avec beaucoup de jeunes artistes et de premières découvertes… L'ensemble se révèle plutôt figuratif, et fait appel aux cosmogonies intérieures des artistes du passé cxomme du présent, avec un fort fond de spiritualité voire, parfois de mysticisme. Les œuvres du passé, comme les références à des cultures exogènes à l'art occidental, ne manquent pas. Beaucoup de pièces également qui ne prétendent pas être des œuvres d'art mais sont des stimuli de l'imagination,
faisant appel au rêve, au voyage imaginaire. Le tout prend la forme protéiforme d'images et de tableaux, de sculptures et d'installations, de films super 8 et de vidéos, pour un ensemble livré sans hiérarchie ni souci d'actualité.
Il faut dire que l'exposition puise son inspiration dans le modèle utopique de Marino Auriti, qui en 1955 a déposé un dessin au bureau américain des brevets, représentant son Palazzo Enciclopedico : soit un musée imaginaire censé destiné à abriter toutes les connaissances du monde, artistiques, philosophiques et scientifiques. Autrement dit une utopie bâtie sur le modèle de celle de l'encyclopédie des Lumières, une Babel d'images et d'idées qui serait comme l'arche spirituelle des civilisations humaines… Auriti avait ainsi prévu un immeuble de 136 étages devant être construit à Washington, et s'élevant à 700 mètres de hauteur, occupant à lui seul plus de 16 blocs. Une Babel de l'art, en somme, l'utopie parfaite d'un amateur éclairé. La maquette de ce bâtiment ouvre d'ailleurs l'exposition de l'Arsenale.
« Le Plan Auriti n'a jamais été réalisé, bien sûr, explique Massimiliano Gioni, mais le rêve universel, qui embrasse toutes les récoltes de la connaissance tout au long de l'histoire de l'art et de l'humanité, comme celui excentrique de Auriti, est à relier aux nombreux autres artistes, écrivains, scientifiques et prophètes auto-proclamés qui ont essayé, souvent en vain, de façonner une image du monde qui reflètera son infinie variété et sa richesse. Aujourd'hui, alors que nous sommes aux prises avec un flot constant d'informations, de telles tentatives de structurer les connaissances en systèmes "all-exclusives" semblent encore plus nécessaires et encore plus désespérées… »
"Il Palazzo Enciclopedico" est une exposition totale, un objet philosophique et prospectif qui dit de manière particulièrement pertinente les obsessions de l'art et des artistes et le pouvoir de transformation du monde que peut avoir l'imagination. Dans les vastes salles de l'Arsenale, l'exposition forme comme une progression naturelle à partir de formes artificielles, et fonctionne comme une succession de cabinets de curiosités.
Pour ce qui est des œuvres, il serait difficile ici d'en dresser une recension objective, tant la profusion des pièces présentées, la richesse de certaines salles constituent un parcours absolument impressionnant. Gioni a puisé dans tous ses savoirs et ses affinités, et elles sont nombreuses, n'hésitant pas non plus à faire appel à une artiste comme Cindy Sherman en tant que curatrice d'une partie de l'exposition. Celle-ci a invité Rosemarie Trockel pour deux superbes installations, qui côtoient avec bonheur les photographies de Pierre Molinier. Bonheur que de voir ces deux univers étranges se tutoyer en parfaite sérénité…
D'autres surprises égayent cette très belle exposition, comme la salle Crumb, consacrée aux planches originales de sa Genese, ou encore les excellentes installations vidéo de Ryan Trecartin, très fortes. Ou bien sûr la salle où la confrontation idoine de l'installation video de Dieter Roth qui côtoie une œuvre historique de Bruce Nauman. En clair, cette première partie du Palazzo Enciclopedico, bien plus impressionnnante que la seconde du pavillon central des Giardini, est un monument plus qu'une somme, un monument humain, comme un remerciement ou une dédicace à l'incroyable force des artistes et de l'art.
La Biennale ainsi, grâce à l'intelligence et la générosité de Gioni, retrouve pleinement sa fonction éclairante et son rôle de vigie bienveillante, comme celui prophétique d'augure d'un monde meilleur.
Marc Roudier — Directeur de rédaction/Inferno magazine



Exposants 2013
↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
La Biennale de Venise 2013rougeAi Wewei Biennale de Venise 2013rougeDayanita Singh Biennale de Venise 2013rouge
© Ai Wewei, Dayanita Singh, Santu Mofokeng, Romuald Karmakar
Allemagne Ai Wewei, Dayanita Singh, Santu Mofokeng, Romuald Karmakar
L'artiste chinois a été convié au même titre que les photographes, indien Dayanita Singh et sud-africain Santu Mofokeng, ainsi que le réalisateur et scénariste franco-allemand Romuald Karmakar. « C'est un honneur » a déclaré Ai Weiwei depuis Pékin, après l'annonce de sa sélection pour représenter l'Allemagne.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Simryn Gill Biennale de Venise 2013rouge© Simryn Gill
Australie Simryn Gill
À l'occasion de l'édition 2013 de la Biennale de Venise du 1er juin au 24 novembre 2013


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Mathias PolednarougeMathias Poledna Biennale de Venise 2013rouge© Mathias Poledna
Autriche Mathias Poledna
À l'occasion de l'édition 2013 de la Biennale de Venise du 1er juin au 24 novembre 2013


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Berlinde De Bruyckererouge55ème Biennale de VeniserougeBerlinde De Bruyckere Biennale de Venise 2013rouge© Berlinde De Bruyckere
Belgique Berlinde De Bruyckere
À l'occasion de l'édition 2013 de la Biennale de Venise du 1er juin au 24 novembre 2013


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Shary Boyle Biennale de Venise 2013rouge© Shary Boyle
Canada Shary Boyle
En choisissant l'artiste torontoise Shary Boyle, le Canada sera fièrement représenté par l'une des artistes canadiennes les plus novatrices de sa génération. Boyle travaille avec une multitude de modes d'expression, allant du dessin à la peinture et la sculpture, en passant par des installations et l'art performatif. Amalgamant récits historiques et fictions fantastiques à ses propres impressions, elle crée des mondes imaginaires qui révèlent une variété de réactions psychologiques et émotives.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Alfredo Jaar Biennale de Venise 2013rougeAlfredo Jaarrouge© Alfredo Jaar
Chili Alfredo Jaar
Alfredo Jaar associe le médium photographique à des dispositifs aussi divers que l'affiche, le caisson lumineux, l'installation monumentale et la salle de projection qui prennent place anonymement dans la ville ou au sein des institutions muséales. Il procède par accumulation de textes et de photographies qui interpellent librement le spectateur, lui laissant la responsabilité de l'interprétation. Il s'intéresse aux enjeux de pouvoir entre le monde occidental et industrialisé et les pays en voie de développement, et aux conséquences des conflits armés sur les sociétés.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
KimsoojarougeKimsoojarouge
@DR
Corée Kimsooja
Comme de nombreux artistes de ces dernières décennies, Kimsooja est une artiste nomade qui fait de l'exil et du voyage le nœud de son travail. La figure de l'artiste nomade et arpenteur provient d'une longue tradition. La contemplation et l'immobilité comme corollaires du mouvement sont les temps et postures privilégiés par Kimsooja. Cette attention met d'autant plus en relief les forces d'oppositions, les énergies réciproques de l'arrêt et de la mobilité, le cycle du repos et de l'activité, de la vie et de la mort.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Jesper Just Biennale de Venise 2013rouge© Jesper Just
Danemark Jesper Just
Inspirée par le travail de cinéastes tels que David Lynch ou Gus Van Sant, l'œuvre de Jesper Just, à la frontière entre cinéma et arts plastiques, s'intéresse aux stéréotypes véhiculés par Hollywood et par l'industrie cinématographique en général.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Duncan CampbellrougeCorin SwornrougeTompkins Hayley Biennale de Venise 2013rouge© Duncan Campbell, Corin Sworn, Tompkins Hayley
Écosse Duncan Campbell, Corin Sworn et Tompkins Hayley
Pour fêter sa dixième année de participation à la Biennale de Venise, l'Écosse a invité les trois artistes Duncan Campbell, Corin Sworn et Hayley Tompkins à occuper le pavillon écossais pour l'édition 2013


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Mohammed Kazem Biennale de Venise 2013rouge© Mohammed Kazem
Émirats arabes unis Mohammed Kazem
La commissaire d'exposition Reem Fadda aura la charge du pavillon des Émirats Arabes Unis, à la prochaine Biennale de Venise, qui présentera l'artiste Mohammed Kazem, il avait participé en 2000 à la Biennale de La Havane et, en 2006, à la Biennale de Singapour. Son travail a été aperçu, en 2010, à l'University of the Arts de Philadelphia et cette année au Mori Art Museum de Tokyo.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Lara Almarcegui Biennale de Venise 2013rouge© Lara Almarcegui
Espagne Lara Almarcegui
Lara Almarcegui analyse d'une manière très personnelle des contextes architecturaux et urbanistiques. A l'échelle d'une ville, elle a par exemple dressé une carte des terrains vagues d'Amsterdam. Dans des quartiers d'Utrecht ou de Turin, elle a organisé des actions de sensibilisation pour la sauvegarde de jardins ouvriers. Dans des villes françaises, belges et hollandaises, elle a réalisé des interventions qui incitent à réfléchir sur la démolition des bâtiments. Poursuivant sa réflexion sur la nature de l'architecture, elle propose des "portraits" de bâtiments ou de quartiers, en dressant la liste de tous les matériaux dont ils sont constitués et en déterminant ainsi le poids total de chaque matériau.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Dénes Farkas Biennale de Venise 2013rouge© Dénes Farkas
Estonie Dénes Farkas
Dénes Farkas est un post-conceptualiste photographe, il réalise lui-même en papier des miniatures d'objets, puis organise une mise-en-scène permettant d'obtenir une lumière soulignant des effets concrets et particuliers.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
États-UnisrougeSarah Szerouge© Steven Shearer
États-Unis Sarah Sze
L'artiste Sarah Sze a été sélectionnée pour représenter les États-Unis à la prochaine Biennale de Venise. L'installation, choisie pour le pavillon américain, s'intitulera « Triple Point ». L'artiste est principalement connue pour ses installations éphémères, constituées de petits objets quotidiens et étroitement liées au site dans lequel elles s'insèrent. Elle réalisera pour l'occasion une installation dont le commissariat est assuré par le Bronx Museum of the Arts.
D'après le musée, l'œuvre devrait « habiter et commenter l'architecture du pavillon […] modifier l'apparence de la structure du bâtiment sans réel changement physique », rapporte le New York Observer. Le thème en sera « Orientation et désorientation », a annoncé l'artiste, qui envisage de créer différents environnements à l'intérieur du bâtiment.
Sarah Sze est aujourd'hui âgée de 43 ans. Son travail avait déjà été présenté à la Biennale de Venise lors d'une exposition en 1999. Elle succède ainsi au duo Allora & Calzadilla, sélectionnés en 2011 et à Bruce Nauman, qui avait remporté le Lion d'Or en 2009.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Finlande Terike Haapoja and Antti Laitinenrouge© DR
Finlande Terike Haapoja and Antti Laitinen
Les artistes Terike Haapoja et Antti Laitinen ont été choisis par Mika Elo, Marko Karo and Harri Laakso.



↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
France Anri Sala Biennale de Venise 2013rougeAnri Sala Biennale de Venise 2013© Anri Sala
France Anri Sala
Anri Sala symbolise la première génération d'artiste albanais à être entré en contact avec le milieu de l'art international après les années de répressions, « ses premiers films, à la fin des années 1990, font référence à l'idéologie qui s'était imposée dans son pays et au rôle utopique de l'art dans l'apport d'une nouvelle vision sociale ».
Anri Sala (qui vit et travaille entre Paris et Berlin) jouit déjà d'une belle carte de visite avec de nombreuses participations aux biennales internationales (Berlin Moscou, São Paolo, Moscou, Sydney etc). En 2001, il obtient même le prix de jeune artiste à la biennale de Venise en 2001. Parmi ses expositions on peut noter celle qui eut lieu au musée d'art moderne de la ville de Paris en 2004 il bénéficiera d'ailleurs d'une première grande monographie au Centre Georges Pompidou (mai — août 2012).


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Jeremy Deller Biennale de Venise 2013rouge© Jeremy Deller
Grande-Bretagne Jeremy Deller
l'artiste londonien n'a débuté que tardivement sa carrière artistique, au début des années quatre-vingt-dix, avant de remporter le prestigieux Turner Prize, près d'une dizaine d'années plus tard, en 2004. Privilégiant le médium vidéo et l'installation, son oeuvre s'intéresse aux phénomènes sociaux et aux traditions populaires. Il est connu pour sa pièce Battle of Orgreave (2001) dans laquelle il a réuni plus d'un millier de figurants afin de reconstituer le conflit historique d'Orgreave, qui opposa en 1984 les forces de l'ordre britannique et les mineurs grévistes.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Lee Kit Biennale de Venise 2013rouge© Lee Kit
Hong-Kong Lee Kit
Le travail de Lee Kit inclus souvent, dans ses installations, les objets divers de la vie courante, ustensiles de cuisine, linges de maison, il choisit de tout réunir, a l'étroit, dans une réalité crue.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Richard Mosse Biennale de Venise 2013rouge© Richard Mosse
Irlande Richard Mosse
Avec la série Infra, Richard Mosse donne à voir la guerre qui sévit en République démocratique du Congo depuis 1993. Loin des clichés classiques du photojournalisme, son travail étonne parce qu'il saisit ce conflit en expérimentant une pellicule Kodak Aérochrome. Initialement développé par l'US Army pour la détection de la végétation et des camouflages, ce film de reconnaissance aérienne à sensibilité infrarouge transforme le vert du paysage en de vives teintes de couleur lavande, pourpre et fuchsia. En photographiant en rose des groupes de rebelles de la région du Kivu, Mosse nous ouvre les yeux sur ce conflit quelque peu occulté, ses pillages, ses viols et massacres interethniques, et propose une façon radicalement différente de représenter une guerre aussi complexe et insoluble qu'affreusement belle.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Katrin Sigurdardottir Biennale de Venise 2013rouge
© Katrin Sigurdardottir
Islande Katrin Sigurdardottir
Poursuivant sa réflexion sur l'architecture et la sculpture, le paysage et les limites d'un territoire, Katrin Sigurdardottir a réalisé la pièce Sans titre lors de son exposition au Frac Bourgogne en 2006. L'artiste a placé un amoncellement de planches de bois sur lequel elle a contrecollé des fragments d'un paysage noir et blanc. Aussi fragmentée soit-elle, l'image est cependant reconnaissable : il s'agit d'une photographie du Canyon de Chelles (1871-1873), prise par Timothy H. O'Sullivan, lors d'une expédition organisée par le gouvernement américain.
[…] Katrin Sigurdardottir choisit donc une mise en scène, un décor si l'on préfère, d'un paysage qui deviendra un archétype – encore vivace de nos jours – dont la signification s'est aujourd'hui dissolue dans sa répétition. Or, tout porte à croire que Katrin Sigurdardottir malmène quelque peu ce paysage archétypal qui, comme tout archétype, est despotique, autoritaire et empêche l'émergence d'autres formes de représentation. C'est justement de ces autres formes de représentation dont il est ici question. […] Conçue et assemblée en fonction de l'espace d'exposition, cette installation, constituée de multiples éléments mobiles, n'en évoque pas moins l'idée de nomadisme et plus précisément de territoires et de déplacements. Un dialogue avec l'architecture de l'espace s'instaure, composé d'un paysage singulier dont les éléments sont capables de produire autant de points de vue, qui se donnent chacun comme autant de territoires.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
magic in the Air Biennale de Venise 2013rouge
© DR
Indonésie Albert Yohan Setiawan, Sri Astari, Eko Nugroho, Entang Witarso, Titarubi
Pour la première fois, présent à la 55e Biennale de Venise, avec « Magic in the Air ».


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Gilad Ratman Biennale de Venise 2013rouge
© Gilad Ratman
Israël Gilad Ratman
Gilad Ratman : "Mes vidéos et installations abordent des comportements humains en apparence indéfendables et dévoilent l'importance des communautés en mettant en évidence certaines formes de résistance et les limites du soi".


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
55ème Biennale de Veniserouge55ème Biennale de Venise giardinirouge© DR
Italie Exposition de groupe
    À l'occasion de l'édition 2013 de la Biennale de Venise du 1er juin au 24 novembre 2013


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Koki Tanaka Biennale de Venise 2013rouge© Koki Tanaka
Japon Koki Tanaka
Né dans le département de Tochigi au nord de Tokyo, Koki Tanaka traite de la notion de choix. Dans un monde où l'on est constamment assailli de propositions, de pistes, d'opportunités, toute la question, selon lui, est de faire le bon choix pour atteindre nos objectifs. Il en découle une œuvre ludique où l'artiste donne matière à des idées saugrenues : « Qu'est-ce que ça donnerait si… ? Que puis-je créer à partir de ma situation présente ? » Deux de ses dernières œuvres vidéo, Haircut by 9 Hairdressers at Once (coupe de cheveux par neuf coiffeurs en même temps, 2009), et A Piano Played by 5 Pianists at Once (un piano joué par cinq pianistes en même temps, 2012), présentées dans son dossier de candidature, reposent sur ce principe. Il soigne également le contexte de présentation de ses œuvres, avec des installations de sa conception. Le jeune artiste, considéré comme prometteur, mais encore mineur, a été choisi face à quatre pointures de l'art contemporain japonais que sont Yoko Ono, Tadashi Kawamata, On Kawara et Hiroshi Sugimoto.
Selon le blog Galeristny du site Internet du New York Observer, Mike Kuraya, conservateur en chef du département des beaux-arts au Musée d'art moderne de Tokyo et commissaire du pavillon japonais à la Biennale de Venise, a stipulé que le Japon ne pouvait se présenter à la Biennale sans un message concernant le désastre qui a frappé le pays en mars 2011. Le pavillon pourrait alors être utilisé comme porte-voix des victimes et des témoins de ces catastrophes.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Petrit Halilaj Biennale de Venise 2013rouge
© Petrit Halilaj
Kosovo Petrit Halilaj
À l'occasion de l'édition 2013 de la Biennale de Venise du 1er juin au 24 novembre 2013


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Akram ZaatarirougeAkram Zaatari Biennale de Venise 2013rougeAkram Zaatarirouge© Akram Zaatari
Liban Akram Zaatari
Akram Zaatari, vidéaste aux talents multiples né en 1966 à Saïda, est l'un des plus brillants artistes de l'après-guerre civile, Comme tous les artistes libanais de sa génération, il s'interroge sur la guerre et ses cicatrices, de manière parfois crue, mais toujours avec finesse.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Bill CulbertrougeBill Culbert Biennale de Venise 2013rouge
© Bill Culbert
Nouvelle-Zélande Bill Culbert
Bill Culbert est célèbre pour ses travaux autour du thème de la lumière. Parmi ses installations, on compte notamment des valises percées de tubes fluorescents, des chandeliers fabriqués à partir de mobilier recyclé ou encore divers récipients en plastique. Culbert veut attirer notre attention sur la qualité et la provenance des objets du quotidien, proposant un discours plein d'esprit, assorti d'une préoccupation éthique et économique.
Le pavillon néo-zélandais sera installé à l'Istituto Santa Maria de la Pietà, qu'il a déjà investi en 2005, pour la plus grande satisfaction de ses responsables. Jenny Harper, qui commande le pavillon néo-zélandais pour 2013, a déclaré dans le communiqué de presse qu'« il sera fascinant de voir comment l'artiste répondra à la richesse spatiale et historique d'un tel lieu. »
Il partage sa vie entre Londres, la Nouvelle-Zélande et la région du Lubéron, en France.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Bashir Makhoul Biennale de Venise 2013rouge
© Bashir Makhoul
Palestine Bashir Makhoul and Aissa Deebi
« Otherwise Occupied » traitera de la situation géopolitique du pays au centre de conflits depuis des générations.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Pedro Barrailrouge
Felix Toranzos Biennale de Venise 2013rougeDiana Rossirouge
© Pedro Barrail, Felix Toranzos et Diana Rossi
Paraguay Pedro Barrail, Felix Toranzos et Diana Rossi
Bonne nouvelle : Le conservateur Osvaldo Gonzalez Real propose les artistes paraguayens Pedro Barrail, Felix Toranzos et Diana Rossi pour représenter le Paraguay.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Mark MandersrougeMark Manders Biennale de Venise 2013
© Mark Manders
Pays-Bas Mark Manders
Auteur de sculptures souvent poétiques réalisées dans des tons sobres, Manders doit notamment sa désignation à la manière dont il réussit à allier « un certain mystère » à un « énorme pouvoir d'attraction visuelle ».
Votre serviteur, direz-vous, s'y prend bien tôt pour annoncer la nouvelle, car l'été 2013 est loin. D'accord, mais placer l'information sur le blog dès maintenant lui donne l'occasion de revenir une fois encore au projet artistique gantois « Track ».
Enfant de Gand et fier de l'être, votre serviteur a visité pas mal d'espaces et de lieux qui font partie des différents parcours de « Track ». Ce qui l'a le plus impressionné, c'est l'immeuble « Huis Voortman », où résida jadis le directeur d'une usine de filature et de tissage.
Cette « Huis Voortman », maison de maître du XIXe siècle classée, a singulièrement souffert des outrages du temps. Cependant, le papier peint qui tombe en ruine et les vieux journaux occultant les fenêtres ne peuvent faire oublier la majestueuse demeure que fut cet édifice aujourd'hui en attente de rénovation.
Au premier étage de la « Huis Voortman » se trouvent plusieurs sculptures de Mark Manders, entre autres ses animaux en position foetale, que les amateurs d'art connaissent bien. Les œuvres de Manders semblent nouer un dialogue intense et pénétrant avec ces murs qui respirent le vague à l'âme.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Bedwyr Williamsrouge
© Bedwyr Williams
Pays de Galles Bedwyr Williams
Bedwyr Williams représentera le pays de Galles pour la Biennale de Venise en 2013. Alfredo Cramerotti, Directeur de la Mostyn Gallery, centre d'art contemporain du pays de Galles, et Amanda Farr de la galerie Oriel Davies s'occuperont ensemble du projet. Il s'agit d'un artiste extrêmement talentueux doté d'une forte présence internationale. Il prend en considération la position du visiteur et dispose d'une manière particulière pour se présenter en tant qu'artiste. Il réside actuellement au pays de Galles, non loin de Mostyn, où il travaillait et qu'il connait donc bien. Dans son travail, il s'inspire de la culture du pays de Galles, la développe et la transforme en quelque chose d'universel dans laquelle tout le monde peut reconnaître sa propre expérience, une approche très intelligente pour un travail artistique. À la biennale de Venise, Amanda Farr de la galerie Oriel Davies et moi-même superviserons Williams. Lorsque nous avons proposé au Arts Council of Wales un projet commun de deux institutions supervisant un unique artiste, ils ont accepté.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
55ème Biennale de Veniserouge
© Joana Vasconcelos
Portugal Joana Vasconcelos
Ces derniers temps, Joana Vasconcelos n'a pas chômé. Sa spectaculaire exposition au Château de Versailles à peine terminée, cette Parisienne domiciliée à Lisbonne inaugurait une installation créée exprès pour Hauch of Venison de Londres, avant de vite retrouver son studio au Portugal afin de produire une pièce pour la Biennale de Venise, où, l'été prochain, elle représentera son pays d'accueil.
Vous représenterez le Portugal lors de la prochaine Biennale de Venise. On m'a dit qu'il n'y aurait pas de bâtiment d'accueil et qu'à la place vous pensiez créer un pavillon flottant. Pouvez-vous m'en dire plus ?
En fait, ce pavillon flottant sera un bateau lisbonnais traditionnel, une embarcation industrielle équivalente au vaporetto vénitien. Je veux établir un lien entre deux réalités ; ces deux villes, Lisbonne et Venise, dans lesquels la classe ouvrière se rend au travail en bateau. L'embarcation sera retravaillée à partir de mes œuvres en tissu ; elle sera complètement transformée. À l'époque, Venise représentait une frontière entre l'Orient et les villes européennes. Elle a perdu sa fonction et s'est retrouvée figée dans le temps à cause de Lisbonne, qui avait trouvé un moyen plus rapide d'importer les produits orientaux. Je ne cherche pas à remonter le temps, mais à relier l'histoire et le présent.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Vadim Zakharov Biennale de Venise 2013rougeVadim Zakharovrouge
© Vadim Zakharov
Russie Vadim Zakharov
L'artiste russe Vadim Zakharov représentera son pays pendant la 55e Biennale de Venise.
Ayant réalisé un projet autour du thème de la lutte de sumo en 2002 pour la 49e édition de la Biennale de Venise, ce sera la seconde fois que Vadim Zakharov crée une installation pour cette manifestation. La biennale se tenant en 2013, le pavillon russe publiera plus de détails au sujet de cette installation dans le courant d'année.
Né en 1959, Vadim Zakharov sort diplômé du State Teachers Training Institute de Moscou en 1982. En 1992, il crée Pastor Zond Editions, une maison de publication. En 2006, il remporte le Prix de l'innovation pour l'art contemporain avant d'être le lauréat du prix Kandinsky, en 2009. Considéré comme un artiste conceptualiste, il a réalisé des expositions d'art non-officiel et a travaillé en collaboration avec d'autres artistes, tels que Sergey Anufriev, Igor Lutz, Victor Skersis et Ivan Sokolov. En revanche, Vadim Zakharov se considère lui-même comme un artiste, un théoricien et un historien de l'art.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Valentin CarronrougeValentin Carron Biennale de Venise 2013rouge
© Valentin Carron
Suisse Valentin Carron
Valentin Carron investira le pavillon suisse de Venise, il vient d'être désigné par le jury de Pro Helvetia en charge des biennales, pour représenter la Suisse à la Biennale de Venise. Giovanni Carmine, Tessinois à la tête de la Kunst Halle de Saint-Gall, sera le commissaire de l'exposition conçue par Carron pour cette plateforme d'art contemporain de portée internationale. Si la production artistique de Valentin Carron relève d'une stratégie d'appropriation, elle se manifeste en premier lieu dans le répertoire des formes issues des particularismes du Valais, où il est né et a grandi. On ne saurait en effet parler du travail de cet artiste émergeant sur la scène internationale, sans évoquer sa région d'origine, dotée d'une forte identité culturelle construite autour d'un paysage de montagnes et de son folklore. Le Valais et son héritage culturel influencé par le tourisme jouent un rôle important dans son œuvre : il en réinterprète les images et les symboles familiers de façon à les rendre ambigus et déroutants. C'est au contact du Valais que se forge son intérêt pour les objets et les formes symboliques issus des cultures populaires, auxquelles il attribue une réelle qualité. Cependant, le vocabulaire de Valentin Carron n'est pas celui de la célébration des identités auxquelles il se réfère, mais bien plutôt celui du pastiche, détournant objets traditionnels, symboles religieux et iconographie locale avec humour.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Ali Kazma Biennale de Venise 2013rouge
© Ali Kazma
Turquie Ali Kazma
Ali Kazma a été nommé comme représentant de la Turquie à la prochaine Biennale de Venise en 2013. Travaillant la vidéo, les réalisations de Ali Kazma interrogent la condition humaine, l'activité humaine, le sens de l'économie, la production, l'organisation sociale, ainsi que le travail. Le communiqué presse de l'exposition ajoute que ses vidéos explorent aussi des questions d'éthique et des problématiques fondamentales telles que l'énergie, le temps et l'espace.


↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
VaticanrougeVaticanrouge© DR
Vatican Studio Azzurro, Joseph Koudelka, Lawrence Carroll
L'église catholique aura un pavillon à la biennale de Venise. Son Président, Paolo Baratta, indique qu'il sera en bordure de la lagune. Une première. Mais du côté du Saint-Siège, l'idée était en gestation depuis plusieurs années. Le pavillon y présentera Création, dé-création, re-création, ayant pour principal sujet, les onze premiers chapitres du «Livre de la Genèse».



↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓
Dirigée par Massimiliano Gioni
la 55e Biennale de Venise accueillera pour la première fois les Bahamas, le Royaume de Bahreïn, la République du Kosovo, le Koweït, les Maldives, la Côte-d'Ivoire, le Nigeria et le Paraguay.




















Google