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101 chaises-oeuvres
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ASSISES
Près de cent cinquante artistes, regroupant différentes générations et horizons artistiques, ont reçu une invitation à travailler à partir d’une proposition et d’un objet identiques.
Le projet > Les Trois états initiaux de la chaise
Chaque participant reçoit une chaise en kit. Il s’agit d’un modèle en bois blanc, parfaitement standard. Toute intervention ou action créative, à partir de ce point de départ commun, est envisageable. Le travail peut être accompagné d’une réflexion ou d’un commentaire écrit par son auteur.L’ensemble des œuvres produites – qui demeurent la propriété des artistes – fait l’objet d’une exposition et d’un catalogue.
Si comme nous, vous pensez que l’art est indissociable des questions qui le sous-tendent comme des interrogations qu’il suscite, et que la pertinence, l’impertinence et l’imagination comptent parmi ses indispensables ingrédients, alors ils n’hésitez pas, Ils ont participez à ce projet.
Comment réagir à la standardisation des objets, des pensées et des comportements ?
Quel pouvoir de transformation accordé à l’art ?
Quelle place pour la singularité de l’artiste ?
Cent une chaises-œuvres
François ARNAL —
la chaise du peintre
Près de cent cinquante artistes, regroupant différentes générations et horizons artistiques, ont reçu une invitation à travailler à partir d’une proposition et d’un objet identiques.
Chaque participant reçoit une chaise en kit. Il s’agit d’un modèle en bois blanc, parfaitement standard. Toute intervention ou action créative, à partir de ce point de départ commun, est envisageable. Le travail peut être accompagné d’une réflexion ou d’un commentaire écrit par son auteur.
L’ensemble des œuvres produites – qui demeurent la propriété des artistes – fera l’objet d’une exposition et d’un catalogue. Le projet sera aussi accessible au travers d’un site web.
Si comme nous, vous pensez que l’art est indissociable des questions qui le sous-tendent comme des interrogations qu’il suscite, et que la pertinence, l’impertinence et l’imagination comptent parmi ses indispensables ingrédients, alors ils n’hésitent pas, ilsparticipent à ce projet.
Cyril Barrand
— chaise percée (dentelle)
Jean-Marc BERGUEL —
I ] m 1 e 2 [ v . 3
Octavio BLASI —
trois états d’une chaise
Myriam BORNAND —
éponyme
Jean-Pierre BRIGAUDIOT —
assise de consommation
Colette BRUNSCHWIG —
gramme zéro
Carmen CHARPIN faire tapisserie
Marc CHARPIN —
assise abolie
Écrits...
La plupart des artistes invités se sont impliqués complètement dans cette démarche et ont répondu en envoyant une chaise-oeuvre, traduisant d’une manière passionnante, parfois étonnante leur recherche artistique au plus proche de leur création ; Anne Rochette, Damien Cabanes nous montrent une œuvre en continue de leurs recherches actuelles, Léo Delarue, Claude Viallat, Pierre Buraglio créent autour de cette fameuse chaise une oeuvre en écho à leur préoccupation plastique ; Shigéo Shinjo quant à lui, déstructurant de l’intérieur la structure, nous met en présence d’un résultat détonnant et inattendu. Des artistes de style aussi divers que François Arnal et Lydie Régnier accrochent au mur des pièces au-delà de l’objet chaise. Impossible de tenter de les citer tous dans leur diversité. Philippe Delaunay, par cette banale et simple idée de donner un objet prétexte à toute une constellation d’artistes, nous livre une lecture fort juste et inattendue de ce qui se crée dans notre pays en dehors de toute convention.
Le plaisir du collectionneur se retrouve très clairement dans cette démarche généreuse. Le vrai collectionneur est celui qui, dans ses temps libres, visite avec passion les ateliers d’artistes qu’il a su repérer ici et là au cours de passages dans les galeries, les musées, les lieux les plus singuliers où s’expose la création d’aujourd’hui ; ce collectionneur qu’est Philippe Delaunay n’a ensuite qu’une envie : celle de rassembler tous ces artistes, toutes ces œuvres au sein même d’une exposition créant ainsi son « musée imaginaire ». Philippe Delaunay accompagné et soutenu par quelques amis rassemblés en association nommée « à vol d’oiseau du cercle » offre cette exposition au public pour partager avec lui le plaisir d’assister à partir d’un objet du quotidien, à un acte de création. Le plaisir des artistes et du collectionneur invite autour de ces chaises œuvres, le plaisir du public.
La question de l’art doit se distinguer de celle de la culture : ne pas confondre les problèmes de la communication et de l’échange ; l’art, à mes yeux, engendre le geste d’exception, et est comme écrit Mallarmé « une pratique dont le sens gît au mystère du cœur ».
Par cette exposition je propose une grande ouverture : des artistes connus, moins connus, français ou étranger ayant travaillé ou vivant en France, de générations différentes avec des visions artistiques diversifiées permettant ainsi d’envisager des confrontations dans de nombreux domaines.
La chaise s’est imposée : elle vient de la vie quotidienne et se trouve problématisée par l’art ; avec ce point de départ identique demandé à un grand nombre d’artistes sont présentes la chaise du sculpteur, celle du peintre, du coloriste, du conceptuel, de l’expressionniste, de lettriste, de l’in situ, du pop, du minimaliste — Eclectisme
Multiplicité.
Montrer sans jugement a priori demeure la politique adoptée; laisser le visiteur librement entrer dans la profondeur de l’œuvre rechercher l’œuvre manquante voire l’œuvre à venir.
Cette manifestation relève d'une envie de voir ce qui n’est pas encore porter par la mode mais dans la fibre de l’inattendu, jusqu'à l’étonnement.
Notion de rencontre avec des artistes, avec les œuvres.
Là demeure mon engagement. Qu'il soit source de joie.
Philippe DELAUNAY, Collectionneur
Henri CHOPIN —
anglo-saxon ordonné par le
dieu Mercure
Claude COURTECUISSE —
aki.é la chaise IKEA
Dominique DE BEIR —
chaise/outil
Roseline DELACOUR —
du réel ?
Gérard DESCHAMPS —
chaise à Delaunay
Nicolas DESCOTTES —
sans titre
Les objets quotidiens qui nous entourent, outils, utiles, ustensiles, devenus banals à force d’être familiers, finissent par perdre leur singularité. On peut même dire qu’on ne les voit plus parce qu’ « on les a assez vus ».
Le poète Francis Ponge avait su rendre la parole aux objets — le cageot, le homard, la cigarette, l’abricot, la pluie... Il fallait, disait-il, les « réparer » pour leur rendre leur puissance d’objection. C’était, ajoutait-il, la fonction modeste mais vitale de l’artiste que de savoir ainsi réparer le monde par fragments.
Voici désormais « la chaise » ainsi réparée par cent artistes divers, qui ont accepté de jouer le jeu de l’objet, « l’objeu », disait Ponge encore.
Voici la chaise détruite, déconstruite, reconstruite, mise en lambeaux, réduite en poussière, déchiquetée, désassemblée, défigurée, dématérialisée, décorée, ornementée…,mais plus que jamais « chaise » enfin, puisqu’elle nous rend à notre assise.
Oui, notre assise, puisque l’art à l’œuvre ne s’expatrie du réel que pour mieux nous restituer, poétiquement, au jeu du monde et à la vie des choses.
Jean LAUXEROIS, Philosophe
Michel DUPORT —
who's about afraid about yellow and blue and red
Nathalie ELEMENTO —
entre
Vincent GAGLIARDI —
la chaise déambule les fesses
portées, réspirées, transpirées
Claude GARACHE —
chevalet-chaise
Robert GROBORNE —
chaise noire
Sylvie GUIOT —
la chaise de l’atelier
Didier GUTH —
sans titre
Gérard GUYOMARD —
assieds-toi
Sun Mi KIM —
la fontaine
Gérard KOCH —
en lignes
Eric LE MAIRE —
malléable
Guillaume LIFFRAN —
de quelle image tu parles ?
Marc-Antoine LOUTTRE —
sans titre
Fred MAES —
la chaise euro
Pascal MAHOU —
détournement de fonction d’un objet
Christine MAIGNE —
chaise nue, chaise à poils
Didier MENCOBONI — entre deux tableaux
Marie-Laure MOITY —
sis
Gabriela MORAWETZ —
possiblement une chaise
L'art, l'objet et l'artiste > quelques réflexions
Marcel ALOCCO > même sur une chaise l’art doit être debout
Claude BELLEGARDE > tout art a son support, celui du siège me sied
Jean-Pierre BRIGAUDIOT > l’objet est d’art mais ne le sait Nicolas COLIN > ne rien faire quelque chose en somme
Claude COURTECUISSE > l’art c’est le recyclage du réel
Claude GARACHE > ma chaise aux Assises
Marc-Antoine LOUTTRE > comme les chevaux les chaises meurent debout
Jean-Luc PARANT > l’homme a inventé la chaise depuis qu’il s’est mis debout
Anne ROCHETTE > alors donner forme au possible
Germain ROESZ > une exigence radicale et une insoumission aux diktats culturels, juste viser l’art
Claude TETOT > briser les barreaux, rayer les quatre pattes et faire son propre siège de l’art
Dominique THEBAULT > même les oiseaux ne se posent plus. La migration est obligatoire — Non-stop.
Claude VIALLAT > l’art assis sera soi
Claude VISEUX > l’art est un leurre
VLAD et ALINA > vu que le nombre de matériaux est fini, quelle est la probabilité de la répétition ?
Mitsouko MORI —
chaise illuminée
Stéphane MROCZKOWSKI —
sans titre
Joe NEIL —
un uncommon object
Biagio PANCINO —
transparence
Jean-Luc PARANT —
jour de lecture
Agnès PEZEU —
peau de chaise
Bernard PHILIPPEAUX —
iKEA – assemblage
Henri PROSI —
tableau – chaise
Lydie REGNIER —
les yeux plus loin
Alberto REGUERA —
peinture-objet
Philippe RICHARD —
sans titre
Germain ROESZ —
les flèches d’Assise
Wade SAUNDERS —
handicraft
François SCHMITT —
conversation bavarde
Antonio SEGUI —
rencontre
Shigéo SHINJO —
indisponible
Claude TETOT —
quatre pattes à rayures
Dominique THEBAULT —
migration
Ghislaine VAPPEREAU —
extrait
Claude VIALLAT —
chaise
Egide VILOUX —
duo habet et bene pendentes
Catherine VIOLLET —
shèz’
Vlad & Alina —
do not touch (incomplete™)
Marie-Pierre WEINHOLD —
chaise éclatée
Heidi WOOD —
papier peint rouge
An XIAOTONG —
coucher au chat
ASSISES —
cent une chaises-oeuvres
Ministère de la Culture et de la Communication
À l’initiative de Philippe Delaunay président de « A vol d’oiseau du cercle »
Scénographe > Michel Albertini (TERG)